Il crée des œuvres virtuelles d’inspiration polynésienne grâce à l’intelligence artificielle (et en particulier Midjourney). Karlis M. travaille dans l’univers du design graphique et de la communication en métropole, au sein d’une grande agence. Dans son quotidien, ses collaborateurs et lui utilisent régulièrement l’IA, comme un outil pour faciliter leur travail. Cela permet « de gagner du temps » explique-t-il.
Karlis vient régulièrement au fenua où il a de la famille. Artiste dans l’âme et fasciné par la culture polynésienne, il a décidé de créer une page sur laquelle il publie des œuvres virtuelles, sur plusieurs thématiques. Sa série sur le street art a particulièrement intrigué les internautes du fenua.
« À partir du moment où on sait que c’est l’IA ça ne veut plus rien dire », estime un internaute. « Qu’y a-t-il d’impressionnant quand un dessin est fait entièrement à partir de l’IA ? », questionne un autre.
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D’autres sont plus enthousiastes : « C’est magnifique, estime Maeva. Il faudrait mettre les lieux pour que l’on puisse les voir ».
« Personnellement, je trouve ça assez réussi, c’est un outil (ia) incroyable qui permet d’avoir une idée du résultat final« , écrit un abonné de la page.
Si l’outil est virtuel, la touche de créativité humaine est bien là. Ce projet, « personnel », a pour but de montrer les possibilités de l’IA, nous explique Karlis. Et, pourquoi pas, d’inspirer des créations, dans la vraie vie. Rien qui n’ai, pour l’instant, un objectif lucratif.
Cette page n’est pas la première du genre sur Facebook. La page Cultural AI Design, alimentée par un créateur de Nouvelle-Zélande, met en avant des créations mêlant culture maori et intelligence artificielle. Cette page est décrite comme « une communauté dédiée à l’exploration de l’intersection des cultures autochtones et de la technologie de l’IA à travers l’art »…