
« J’ai senti une pression autour de ma taille, j’ai su immédiatement ce qui était en train de se passer », a-t-il ajouté. « Ça n’a été l’affaire que de quelques secondes, avant que le rorqual réalise son erreur et ouvre la gueule pour me recracher ». L’épouse du plongeur, Silke, et un photographe ont assisté avec effroi et dûment documenté la scène.
Sur quelques images, seules les deux jambes de Rainer Schimpf émergent de la gueule du prédateur, un spécimen rare de rorqual de Bryde, des cétacés pouvant atteindre 15 mètres, se nourrissant de petits poissons et petits crustacés.
From Hell and Back as Rainer Schimpf, 51, himself trapped in the jaws of a whale pic.twitter.com/h9TSFuIWO0
— stan isaac mugi (@stan_mugi) March 8, 2019
« On a vérifié que le matériel était OK, que je n’avais ni os brisé ou côte fêlée. Tout était en place », a-t-il raconté, avant d’ajouter avec un grand sourire : « dopé à l’adrénaline, je ne voulais pas rater cette séance d’appât, je suis retourné à l’eau, cette fois à la recherche de requins… ».
Rainer Schimpf, 51 ans, est loin d’être un débutant. Avec vingt ans d’expérience dans le métier et plusieurs récompenses à son actif, il est parfaitement conscient des risques qu’il court.
« Les prédateurs comme les baleines ou les requins foncent sur leurs proies et souvent notre visibilité est extrêmement réduite », constate-t-il.
Mais pas question de renoncer à sa mission. « Notre détermination à garantir à l’environnement les plus grandes attention et protection reste sans faille ». « Et si je devais renaître », philosophe Rainer, « j’aimerais que ce soit sous la forme d’une baleine ».
En attendant son éventuelle réincarnation, son interprétation involontaire de Jonas a fait de lui une vedette sur les réseaux sociaux. Les images de son expérience ont déjà dépassé la barre du million de vues sur YouTube.
Rédaction web avec AFP