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Vaimalama Chaves participe à un All Star Game du basket-fauteuil pour changer le regard sur le handicap

Vaimalama Chaves. Crédit : Thibaud MORITZ / AFP

Le kayakiste Denis Gargaud, médaillé d’or olympique, a participé au match de gala avec le multimédaillé paralympique Arnaud Assoumani (saut en longueur), des membres des équipes de France de basket-fauteuil ainsi que des influenceurs tels Domingo, Zach Nani ou Just Riadh. Miss France 2019, Vaimalama Chaves, était également présente.

Crédit : Thibaud MORITZ / AFP

Avant eux, 200 étudiants ont participé toute la journée à des matches en fauteuil, des concours de « shoots » ou encore un « skills challenge ». 

L’objectif premier de ce cocktail détonant est « de sensibiliser la jeunesse au parasport et au handicap d’une manière générale », explique Alexandre Boulleray, responsable du sponsoring chez EDF, partenaire depuis 31 ans de la Fédération française handisport et qui parraine 15 athlètes en situation de handicap.

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« On a la volonté de changer le regard sur le handicap et mettre ces jeunes en situation de pratique de sports paralympiques est une bonne pédagogie », ajoute-t-il. 

Florent Manaudou, roi du 50 m en bassin, a adoré « l’adversité avec les mecs de l’équipe de France de basket-fauteuil ». 

« C’est incroyable la dextérité qu’ils ont avec leur fauteuil. Sans adresse, le basket c’est compliqué et dans un fauteuil, c’est encore pire car on est assis et le panier est à 3,05 m. Quand ils mettent des 3 points, c’est impressionnant », ajoute le nageur, qui avait fait une pige de handball à Aix-en-Provence après les JO-2016. 

« En France, on est en retard au niveau des mentalités »

Sofyane Mehiaoui

« Avec la prothèse (au bras gauche), je galère un peu pour me déplacer, mais j’adore, reconnaît de son côté Arnaud Assoumani. C’est une question de placement, on est plus bas pour shooter et on n’a pas la propulsion des jambes, là, on voit la difficulté. On est tous dans la même galère car on n’a pas l’habitude d’en faire, mais c’est hyper cool et ludique ». 

« Même pour Tony Parker, s’il n’a jamais fait de fauteuil, c’est difficile. Nous, on est tellement habitués, on ne fait qu’un avec les fauteuils, c’est inné chez nous », explique Sofyane Mehiaoui. 

Crédit : Thibaud MORITZ / AFP

À 40 ans, cet international de la spécialité, licencié à Gennevilliers et qui préside un club dans le 18e arrondissement de Paris « pour aider des jeunes en situation de handicap », a vécu comme joueur professionnel du basket-fauteuil… en Italie et à Galatasaray en Turquie où on insiste davantage sur la performance. 

« Les finales de play-offs ou de Coupe en Italie passent sur les chaînes de sports en direct, raconte-t-il. En France, il faudrait que les médias jouent le jeu et mettent en avant les sportifs de haut niveau et les athlètes paralympiques. Chez nous, on ne va pas forcément mettre en avant les performances mais plus parler de handicap. On est en retard au niveau des mentalités ».

L’initiation du jour, avec tous ces jeunes qui se sont pris au jeu, semble le ravir. « En basket-fauteuil, tous les handicaps peuvent jouer ensemble et même une personne valide peut jouer avec nous, précise Sofyane Mehiaoui. C’est un sport mixte donc en terme d’inclusion, on est ouvert aux autres. Si tu es fort sur un fauteuil de basket, « welcome »! ». 

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