À Mahina, les écoles vont faire peau neuve

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Un chantier d’envergure attend Mahina : celui des écoles du premier degré dont l’intégralité va être reconstruite d’ici à 10 ans. Certains de ces établissements datent en effet de plus de 70 ans et sont donc vétustes. Longtemps en difficulté financière, la commune a désormais la capacité d’offrir des bâtiments modernes à ses élèves.

Publié le 30/08/2024 à 7:56 - Mise à jour le 30/08/2024 à 8:09

Un chantier d’envergure attend Mahina : celui des écoles du premier degré dont l’intégralité va être reconstruite d’ici à 10 ans. Certains de ces établissements datent en effet de plus de 70 ans et sont donc vétustes. Longtemps en difficulté financière, la commune a désormais la capacité d’offrir des bâtiments modernes à ses élèves.

Elles accueillent près de 1 200 élèves. Les écoles maternelles et élémentaires de Mahina ont toutes plus de 40 ans. Celle de Fareroi célèbrera ainsi son demi-siècle dans quelques jours. Parmi les premiers élèves inscrits à l’époque, son actuel directeur, Daniel Leocadie.

« Je suis arrivé ici en tant qu’élève en aout 1975. Et cela va faire 21 que je suis directeur de Fareroi. Pour moi, c’est une grande fierté de revenir dans mon école d’origine », confie-t-il.

Après une mise sous tutelle de la commune en 2009, et des années de difficultés financières, la politique de rigueur menée par l’actuelle équipe municipale a porté ses fruits. Et la jeune génération en sera la première bénéficiaire, assure le maire Damas Teuira.

« C’est une chose importante dans l’accomplissement de tout être humain que d’avoir une bonne éducation. La commune de Mahina participe financièrement. On accompagne toutes nos écoles à faire de bons citoyens pour demain », dit-il.

D’ici à deux semaines, un bureau d’étude inspectera les six établissements du premier degré pour définir un ordre de priorités. Nuutere, qui ne dispose que d’une cantine provisoire, et Fareroi, sont pressenties pour être les premières à être réhabilitées.

« On a été scolarisé ici et mes enfants aussi. Maintenant, ce sont mes petits-enfants. C’est le moment de rénover l’école », sourit Chantal croisée dans la rue.

« On a besoin de reconstruire nos locaux », estime Daniel Leocadie, « les salles ne sont plus aux normes. Nos locaux sont vétustes, notamment le bloc administratif. Il y a plein de choses à revoir et on espère pouvoir évoluer dans des locaux plus modernes ».

L’école Amatahiapo, la plus ancienne de la commune, qui a été fermée il y a quelques années, fera office d’école relais. « Il y a l’ancienne mairie que l’on devra démolir. Il y a de quoi accueillir une école maternelle sur le site d’Amatahiapo. Des études ont déjà été faites. Aujourd’hui, le gros souci que nous rencontrons dans toutes les communes, c’est le manque de foncier. On va faire preuve d’imagination et de bon sens », souligne Damas Teuira.

Le coût de ces vastes travaux est chiffré entre 300 et 650 millions de francs par établissement. Une somme financée à 95% par le Fond Intercommunal de Péréquation. Mahina espère ainsi disposer d’écoles entièrement neuves d’ici à une dizaine d’années.

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