Les futurs étudiants avaient rendez-vous à l’UPF pour se faire une idée des filières proposées comme la licence « Sciences de la transition écologique et sociétale ». Ouverte il y a un an, elle prend en compte des besoins des professionnels polynésiens afin que les étudiants trouvent rapidement du travail, une fois leur diplôme obtenu.
« Nous avons, bien sûr, intégré des partenaires du monde socio-professionnel du fenua comme des grandes entreprises, mais également des collectivités territoriales, des services administratifs et le monde associatif qui est très important, chez nous, dans le monde de l’environnement », explique Jean Morschel, le responsable de la licence.
« Ces acteurs nous ont fait part de leurs besoins en termes de formation pour que nous puissions mettre en place cette licence, au service de nos étudiants, et du fenua également », ajoute-t-il.
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Et les premiers étudiants inscrits sont satisfaits des enseignements dispensés, comme Cynthia : « C’est une licence qui est innovante, qui a une vision globale des problèmes que l’on pourra rencontrer dans le futur au fenua. Et c’est une bonne façon de s’engager pour notre territoire ».
Autre formation qui s’inscrit dans la même démarche, la licence « Sciences pour l’ingénieur ». Elle aussi prend en compte la problématique de la transition écologique.
« On va sensibiliser tous nos étudiants à concevoir des systèmes en se préoccupant de leur impact environnemental, des produits qui sont utilisés », indique Franck Lucas, son responsable.
L’objectif affiché par l’Université de Polynésie est de séduire à nouveau les futurs bacheliers polynésiens qui, selon les dernières statistiques, privilégieraient les études à l’étranger avant de revenir travailler au fenua.