L’ADIE se mobilise pour proposer des solutions aux freins qui empêchent les personnes de concrétiser leurs projets d’entreprenariat, en mettant l’accent sur les femmes, qui « ne représentent toujours qu’une minorité d’entrepreneurs », déplore l’association qui s’appuie sur une étude inédite confiée au groupe Egæ : « comme dans le reste de la société, les femmes entrepreneures financées par l’association démarrent avec plus de difficultés socio-économiques ».
Aujourd’hui, « il faut déconstruire les stéréotypes. Toutes celles qui veulent entreprendre devraient pouvoir le faire, pas juste celles qui ont des diplômes, du réseau, de l’argent ou encore des métiers dits ‘d’hommes' », affirme Wendy Mou Kui, directrice de l’ADIE en Polynésie.
Les femmes sollicitent moins souvent l’Adie pour être financées et quand elles le font, elles présentent des plans de financement plus modestes les conduisant à obtenir des prêts aux montants inférieurs de 33% en moyenne à ceux accordés aux hommes. Leurs activités génèrent également des chiffres d’affaires de 34% inférieurs à ceux des hommes. Et à moyen terme, leurs entreprises sont un peu moins pérennes, notamment parce que la crise les a plus durement touchées.
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Difficultés de financement, manque d’accompagnement, disparités dans le secteur… l’association souhaite aider et conseiller les Polynésiennes dans leur parcours en organisant en Polynésie la « Semaine pour créer sa boîte » , du 30 mai au 3 juin, avec des événements d’information gratuits pour rendre l’entrepreneuriat accessible à toutes et à tous.