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Les cigarettes électroniques jetables interdites en Polynésie d’ici la fin de l’année

Les cigarettes électroniques jetables interdites en Polynésie d'ici à la fin de l’année

L’interdiction des cigarettes électroniques à usage unique entrera en vigueur sur le territoire avant la fin de l’année. En Polynésie comme ailleurs dans le monde, il est question d’agir pour endiguer le phénomène avant qu’il ne soit trop tard. Le ministre de la Santé, Cédric Mercadal s’est penché sur la question et a affirmé que « nous allons suivre l’ensemble des réglementations mondiales qui évoluent dans ce sens-là. ». En effet, l’Allemagne, l’Irlande, la Californie ainsi que la France se sont d’ores et déjà positionnées sur le sujet. « En fait tous les pays sont en train d’interdire ce produit-là parce que ça crée des addictions chez les plus jeunes et qu’il faut arrêter ça au plus vite » a précisé le ministre.

Normalement interdites aux mineurs, les puffs se sont répandues dans les collèges et lycées. Un fléau pour la santé des adolescents. La consommation d’une cigarette électronique jetable classique équivaut à celle de 2 paquets de cigarettes. Les professionnels de la santé mettent en garde leurs consommateurs :

« Il faut faire le distinguo entre les cigarettes électroniques classiques qui ont des liquides avec des normes Afnor, normes CE qui sont sécurisés et qui peuvent aider certains fumeurs à se sevrer et réduire leur consommation. C’est différent de la puff, la cigarette électronique jetable, qui est faite à base de sels de nicotine, des produits non régulés. Il y a un impact au niveau pulmonaire avec une diminution des capacités pulmonaires chez certains des fumeurs. »précise le docteurRomain Bourdoncle, médecin-chef du centre de prévention et de soin des addictions.

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La prochaine interdiction de ces produits sur le territoire est donc une victoire pour les professionnels de la santé. Du côté des vendeurs, ils « s’attendaient à ce que cela arrive ». Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, la nouvelle est même plutôt bien accueillie par certains. C’est le cas de Gérôme Renauld : « ça peut paraître paradoxale mais pour nous c’est une bonne nouvelle. C’est un produit qui a tendance à attirer les jeunes, on ne voit pas ça particulièrement d’un bon œil ».Deuxième raison du contentement de ce commerçant : le marché de la vape a été modifié par la venue des cigarettes électroniques jetables :« ça a attiré des gens qui ne sont pas vraiment professionnels, plutôt des gens qui ont surfé sur la vague et qui se sont mis à proposer des vapos jetables sans respecter la législation qui les encadre. Ça va permettre de trier, d’éliminer les vrais des faux professionnels. »

Les professionnels de la santé comme les vendeurs s’accordent à dire que réglementer en interne ne suffira pas. Il faudra accentuer les contrôles des douanes pour que ce type de produit cesse d’entrer sur le territoire.  

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