Organisée par le WWF, cette mobilisation citoyenne, qui propose aussi à tout un chacun de faire la même chose, célèbre sa 13e édition.
En 2007, Sydney lançait cette opération inédite, pendant toute une heure, destinée à interpeller les pouvoirs publics. Depuis le mouvement a pris dans le monde entier, tandis que le réchauffement climatique s’accentue sous l’effet de gaz à effet de serre à des niveaux d’émissions et de concentration record.
> 187 pays participants en 2018
L’an dernier, près de 7 000 villes de 187 pays ont éteint leurs édifices emblématiques, de Singapour à Honolulu, en passant par Sydney, Moscou, ou Washington, indique le WWF.
« Cette année, des millions de gens dans le monde s’uniront à nouveau pour dire leur souhait d’un avenir sain et soutenable », dit le WWF. Alors que la nature est menacée « à un rythme inédit », et fait face « au défi constant du changement climatique », Earth Hour 2019 veut rappeler son importance et les services qu’elle rend à l’homme (eau, alimentation, pharmacopée, etc).
En Polynésie, plusieurs restaurants organisent des repas aux chandelles. Des hôtels diminueront également leur éclairage.
> Environnement : plusieurs grand rendez-vous en 2020
Plusieurs grands rendez-vous s’annoncent en 2020, dont la conférence de l’ONU sur la biodiversité en Chine et le Congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en France.
« Nous devons saisir ces occasions pour obtenir un engagement international visant à stopper puis inverser cette perte de nature: il nous faut un nouvel accord pour la nature et l’homme, aussi global et ambitieux que l’accord contre le réchauffement » adopté fin 2015 à Paris, appelle le WWF.
Selon le dernier rapport « Planète vivante », publié par l’ONG en 2018, de 1970 à 2014, les populations de vertébrés – poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles – ont chuté de 60% au niveau mondial. Un déclin de 89% dans les tropiques, en Amérique du Sud et centrale.