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Jeux paralympiques : médailles françaises et bonne ambiance pour le premier jour de natation

Crédit : instagram @ugo_didier

Première médaille d’or française remportée par Ugo Didier

À 22 ans, c’est lui qui a décroché la première médaille d’or française des Jeux paralympiques de Paris, sur le 400 m nage libre en catégorie S9, réservée aux personnes porteuses d’un handicap physique.

Dans une ambiance survoltée à la piscine de la Défense Arena, le para-nageur né avec une malformation aux jambes, a bouclé la distance en 4 min 12 sec 55, terminant juste devant l’Italien Simone Barlaam (4:14.16) et l’Australien Brenden Hall (4:15.61).

Alors que Barlaam a longtemps semblé dominer les débats dans la piscine, Ugo Didier, peut-être porté par les bruyants supporters, l’a doublé dans la toute dernière ligne droite pour s’adjuger son premier titre paralympique personnel. 

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Ugo Didier, ému, s’est réjoui auprès de journalistes que « la roue ait tourné » depuis les Jeux paralympiques de Tokyo en 2021, où il avait remporté une médaille d’argent et une de bronze. Cet étudiant en sciences appliquées de Toulouse a particulièrement apprécié les encouragements des spectateurs, « quelque chose d’inoubliable ».

Sur le réseau social X, il a été félicité par un autre Toulousain bien connu des Français : le quadruple médaillé olympique Léon Marchand.

De l’argent pour l’espoir de la para-natation française Alex Portal

Le nageur de 22 ans a finalement décroché l’argent (54.38) au 100 m papillon, à l’issue d’une course serrée, mais finalement dominée par le grand favori, le Biélorusse Ihar Boki qui concourait sous bannière neutre (54.13).

« Je n’ai rien à regretter, je suis vraiment fier de ce temps », a commenté Alex Portal auprès de journalistes après avoir reçu sa récompense. « J’ai hâte de continuer » la compétition.

Il a, lui aussi, apprécié les cris enthousiastes du public : »ça pousse jusqu’au bout et ça fait trop plaisir ».

Le jeune nageur est l’un des grands espoirs de la natation aux Jeux paralympiques à Paris, après avoir été sacré triple champion du monde l’an dernier, sur 100 et 400 m nage libre puis en 200 m quatre nages. 

Il concourt dans la catégorie S13, réservé aux personnes atteintes d’un handicap visuel moins sévère.

Malvoyant de naissance, ce nageur de Saint-Germain-en-Laye est atteint d’albinisme oculaire, une maladie génétique, qui touche aussi son frère Kylian, 17 ans, également nageur et qui prendra aussi part aux Jeux.

De l’or pour la star brésilienne Gabrielzinho

Le phénomène brésilien de la para-natation Gabriel dos Santos Araujo a décroché jeudi la médaille d’or du 100 m dos, dans la catégorie S2, réservée aux personnes atteintes d’un handicap physique.

Sous les acclamations du public, le para-nageur de 22 ans a bouclé la distance en 1 min 53 sec 67, devant le Russe concourant sous bannière neutre Vladimir Danilenko (2:01.34) et le Chilien Alberto Abarza Diaz (2:01.97).

Gabriel dos Santos Araujo, surnommé Gabrielzinho, a pris une confortable avance dès le début de la course et l’a maintenue durant toute l’épreuve.

« J’ai dominé la course, j’ai tué le match ! J’ai encore du mal à réaliser. C’était la course parfaite, qui couronne tous mes efforts. Une sur trois ! », a-t-il réagi auprès de la chaine brésilienne Sportv, lui qui vise l’or sur deux autres épreuves.

Il avait remporté deux médailles d’or et une d’argent aux Jeux de Tokyo il y a trois ans.

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