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La rémission d’une porteuse du VIH donne de l’espoir

L’information n’a pas pu vous échapper. Une adolescente française de 18 ans, porteuse du VIH, est actuellement en rémission, révèle une étude publiée lundi. 
La jeune femme a été infectée par le virus du Sida lors de la grossesse de sa mère. Elle a été immédiatement traitée par un antirétroviral pendant six semaines et diagnostiquée porteuse du VIH « un mois après sa naissance », selon les travaux menés par l’Institut Pasteur, l’Inserm et l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris. Sous traitement antirétroviral jusqu’à ses 6 ans, l’enfant a ensuite été perdue de vue par le corps médical. Sa famille a décidé d’interrompre la prise des médicaments. Un an plus tard, l’équipe médicale réexamine la fillette et décide de ne pas reprendre le traitement. 

Aujourd’hui âgée de 18 ans, la jeune fille est toujours en rémission. Un cas exceptionnel. C’est la première fois qu’une personne née infectée par le VIH reste en phase de rémission. 12 ans après l’arrêt des médicaments, le virus reste indétectable.

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Cependant, elle n’est pas pour autant guérie.  Si le cas de la jeune femme « est un fait clinique majeur qui ouvre de nouvelles perspectives de recherche », il est cependant à souligner que « cette rémission ne doit toutefois pas être assimilée à une guérison », a estimé le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l’ANRS, groupement de chercheurs de toutes disciplines sur le sida et les hépatites virales.
« Cette jeune femme reste infectée par le VIH et il est impossible de prédire l’évolution de son état de santé », a-t-il ajouté. Toutefois, ce cas permet de plaider « en faveur d’une mise sous traitement antirétroviral de tous les enfants nés de mères séropositives le plus tôt possible après la naissance ».

Ce premier cas mondial montre « qu’une rémission prolongée après un traitement précoce peut être obtenue chez un enfant infecté par le VIH depuis la naissance », selon l’étude française présentée par le Dr Asier Sáez-Cirión de l’Institut Pasteur. 
 

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