« Il s’agit d’investir dans notre industrie manufacturière de pointe et de développer notre base industrielle de défense souveraine », a déclaré le ministre australien de l’Industrie de défense Pat Conroy.
Les travaux d’une usine qui sera en mesure de produire jusqu’à 100 missiles d’attaque conjoints (JSM) navals et aériens d’ici à 2027, selon un responsable à l’AFP, devraient commencer dès cette année dans le nord de Sydney.
Ces missiles peuvent être montés sur des avions de chasse américains F-35A ultramodernes.
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Ils seront produits par l’entreprise publique norvégienne Kongsberg Gruppen, qui conçoit, en plus des missiles, des systèmes de défense aériens ou encore des tourelles pour véhicules militaires.
L’Australie a renforcé ses capacités militaires face à l’influence grandissante de la Chine dans le Pacifique et fait partie de l’alliance militaire Aukus avec le Royaume-Uni et les États-Unis.
Les trois pays ont signé lundi un accord les autorisant à s’échanger des informations et des équipements en matière de propulsion nucléaire navale.
Le pacte Aukus, noué en septembre 2021, prévoit de doter l’Australie d’une flotte de sous-marins à propulsion nucléaire à partir de 2040.
L’Australie est aussi membre du Quad, une alliance informelle avec les États-Unis, l’Inde et le Japon qui comprend des rencontres diplomatiques et des exercices militaires conjoints.
Lors de leur dernière rencontre fin juillet, ils ont appelé dans une déclaration commune à une région Asie-Pacifique « libre et ouverte ».
Sans citer directement la Chine, la déclaration fait référence à une série d’affrontements entre des navires chinois et philippins dans la zone contestée de la mer de Chine méridionale.