Une vingtaine de fraises dans lesquelles avaient été plantées des aiguilles à coudre ou des épingles ont été découvertes à travers l’Australie, semant la panique. Les supermarchés ont rappelé les barquettes, des producteurs ont détruit leurs récoltes et mis leurs employés au chômage technique. Certains magasins de Nouvelle-Zélande ont même suspendu la vente de fraises australiennes en vrac.
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Le Premier ministre Scott Morrison a alors appelé les Australiens à confectionner des gâteaux à la fraise pour aider les maraîchers en détresse. Il a aussi réclamé un durcissement de la législation pour porter à 15 ans la peine encourue par les auteurs de contamination alimentaire.
Les auteurs de ces actes qualifiés de « larves »
« On ne rigole pas », a déclaré Scott Morrison dans un discours télévisé. « Ce n’est pas acceptable, ce n’est pas du tout acceptable dans ce pays », a-t-il ajouté, qualifiant l’auteur de « lâche » et de « larve ». En durcissant les sentences, ce type de crime serait comparable « à des choses comme la possession d’images pédophiles et le financement du terrorisme. C’est vous dire combien je prends l’affaire au sérieux », a ajouté le chef du gouvernement.
« Recommencez à acheter des fraises comme auparavant, et prenez simplement les précautions qu’il faut. Faites un pav [pavlova, dessert à base de meringue] ce week-end et mettez-y des fraises », a-t-il suggéré.
« Recommencez à acheter des fraises comme auparavant, et prenez simplement les précautions qu’il faut. Faites un pav [pavlova, dessert à base de meringue] ce week-end et mettez-y des fraises », a-t-il suggéré.
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La police avait dit mardi être toujours à la recherche de l’auteur de la contamination. Elle devrait annoncer ce mercredi l’augmentation de la récompense offerte à toute personne susceptible de fournir des informations pertinentes.
Rédaction web avec AFP