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Mais le Vanuatu ne compte pas s’arrêter là. Le ministre des Affaires étrangères du pays, Ralph Regenvanu, a annoncé le 17 février que le gouvernement élargirait l’interdiction actuelle pour inclure une multitude de produits à usage unique, dont les couches jetables. Cette prochaine vague d’interdictions pourrait entrer en vigueur en décembre.
La consommation de couches jetables de la naissance à la propreté pour un enfant est d’environ 6 500 couches selon Fenua Ma. Ce qui nécessite en moyenne l’abattage de 4 arbres et l’utilisation de 25kg de plastique (obtenu grâce à 67 kg de pétrole brut). Ces couches, jetées aux ordures ménagères, non valorisables, mettront jusqu’à 500 ans pour se décomposer.
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Outre l’impact considérable sur l’environnement de l’utilisation de couches jetables, il existe également un risque pour la santé. L’annonce du ministre du Vanuatu fait beaucoup parler dans le monde et notamment en France. Un avis de l’Agence de sécurité sanitaire Anses publié en janvier « ne met pas en évidence de danger grave et immédiat », mais révèle des composants à risque dans les couches jetables. Le gouvernement français a demandé aux fabricants de prendre des engagements pour éliminer ces substances. En attendant, les couches lavables connaissent un engouement nouveau.