Alors que le nombre de nouvelles contaminations flambe chaque jour un peu plus aux États-Unis, les croisiéristes naviguant dans les eaux territoriales américaines, qui avaient rapporté 162 cas aux autorités sanitaires entre le 30 novembre et le 14 décembre, en ont signalé 5 013 entre le 15 et le 29 décembre, a indiqué une porte-parole des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence sanitaire dans le pays, dans un courriel à l’AFP.
« Le virus qui cause le Covid-19 se propage facilement entre les personnes en contact étroit à bord des navires, et le risque de contracter le Covid-19 sur les navires de croisière est très élevé, même si vous êtes complètement vaccinés et avez reçu une dose de rappel », justifient dans un message officiel les CDC.
Ils ont en conséquence relevé leur niveau d’alerte à l’échelon le plus élevé.
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Les personnes souhaitant quand même faire une croisière doivent se faire tester un à trois jours avant leur départ et trois à cinq jours après leur retour et, pour ceux qui ne sont pas complètement vaccinés, se placer en quarantaine pendant cinq jours après le débarquement, recommandent les autorités sanitaires.
Le coronavirus avait provoqué au début de la pandémie la suspension des activités de croisière pendant plus d’un an. Elles avaient repris en juin avec une série de mesures pour tenter de garder le virus à distance. Mais « Omicron a considérablement modifié le paysage du Covid-19 pour tout le monde », a relevé le groupe Royal Caribbean dans un communiqué jeudi, avant les nouvelles recommandations des CDC.
La compagnie reconnaît que le nombre de contaminations sur ses navires a augmenté ces dernières semaines, tout en soulignant que les contaminations liées au variant Omicron n’avaient conduit à aucun cas grave ou nécessitant d’aller à l’hôpital.
En raison des perturbations, Royal Caribbean a annulé ou modifié de façon importante 16 destinations sur 331.