En particulier, les aléas hydrologiques extrêmes (inondations, crues) ont quadruplé, les sécheresses doublé.
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Entraînant des pertes économiques à l’avenant: les tempêtes orageuses en Amérique du nord ont à elles seules généré 10 milliards de dollars de pertes en 1980, et près de 20 en 2015, selon des données en partie venues du NatCatSERVICE de l’assureur Munich Re.
Avec une petite « note positive » : les rivières en Europe connaissent plus de crues mais le coût global de ces crues reste stable, suggérant que les mesures de protection ont limité les dégâts.
« La tendance aux extrêmes se poursuit », souligne Michael Norton, directeur du programme Environnement de l’EASAC (qui réunit 27 Académies des sciences de l’UE, de Norvège et de Suisse).
« Nous pourrions expérimenter ces extrêmes de manière plus erratique », ajoute-t-il.
« Il est donc plus important encore d’éviter les gaz à effet de serre, responsables de ces changements » et, pour les impacts inévitables, de renforcer les plans de protection, dit-il. « Ce rapport arrive à point nommé, puisque la Commission européenne doit remettre cette année une évaluation de sa stratégie climatique. »
Le rapport analyse aussi plusieurs facteurs de recrudescence de ces intempéries, comme les variations du Jet Stream et du Gulf Stream, tous deux sous influence du réchauffement climatique.