L’initiative de police du Pacifique (PPI) « renforcera la capacité des pays du Pacifique à respecter les exigences en matière de maintien de l’ordre et de sécurité intérieure, et à se soutenir mutuellement en cas de besoin », peut-on lire dans un communiqué publié par le cabinet du Premier ministre Anthony Albanese.
Ce nouveau partenariat prévoit la création de jusqu’à quatre centres régionaux de formation policière, et la mise en place d’une force multinationale de réaction aux crises.
L’Australie est le partenaire privilégié de plusieurs nations du Pacifique en matière de sécurité. Elle a déjà mené des missions de maintien de la paix aux îles Salomon et a assuré la formation d’agents à Nauru, aux Fidji ou en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
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Le ministre des Affaires étrangères de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Justin Tkatchenko, a déclaré mercredi à l’AFP que son pays souhaitait « collaborer avec l’Australie » pour mettre en œuvre la proposition.
Mais la Chine tente elle aussi d’asseoir son influence dans le Pacifique, en formant des unités ou en fournissant des véhicules aux forces de police.
Elle maintient par exemple une présence policière modeste, mais visible, aux îles Salomon, où elle envoie des officiers former les policiers locaux au tir et aux tactiques anti-émeute.
Colin Beck, diplomate salomonais, a confié à l’AFP qu’il y aurait des discussions à l’échelle nationale avant que quoi que ce soit ne soit finalisé.
Cet accord n’a pas valeur de pacte de sécurité et les membres du Forum peuvent décider de ne pas y participer activement.
Le Forum des îles du Pacifique, qui regroupe 18 États et territoires associés, dont la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française, se tient jusqu’à jeudi aux Tonga.