Les élections, qui devaient avoir lieu le 19 septembre, sont reportées au 17 octobre.
« Cette décision donne à tous les partis le temps de faire campagne au cours des neuf prochaines semaines et donne à la Commission électorale assez de temps pour assurer qu’une élection peut se tenir », a déclaré Mme Ardern.
La Première ministre de centre-gauche était sous pression pour reporter la date des élections depuis la suspension par tous les partis de leurs campagnes en raison du retour de la pandémie enregistré la semaine dernière et dont l’origine demeure inconnue.
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La Nouvelle-Zélande est confrontée dernièrement à une reprise des contaminations qui a entraîné un nouveau confinement d’Auckland, la plus grande ville du pays.
Mme Ardern a ordonné vendredi le confinement d’Auckland jusqu’au 26 août afin de prévenir une deuxième vague de Covid-19.
La Première ministre a reconnu qu’une grande anxiété régnait dans le pays face au retour du virus, qui a été détecté chez quatre personnes à Auckland mardi dernier. Dimanche, le foyer repéré dans cette ville atteignait 49 cas confirmés.
Mme Ardern a indiqué qu’elle avait passé le week-end à consulter les dirigeants des partis et la Commission électorale sur la date des élections.
Elle a déclaré que le report signifiait que tous les partis feraient campagne dans les mêmes conditions et qu’elle ne modifierait pas la nouvelle date du 17 octobre quelle que soit la situation.
« Je n’ai absolument aucune intention de changer cela », a-t-elle insisté.
Mme Ardern est en très bonne position dans les sondages, avec un taux de popularité record de quelque 60% qu’elle doit à sa gestion de la pandémie, de l’attentat contre des mosquées de Christchurch l’année dernière et de l’éruption volcanique de White Island.
Son parti travailliste est en position de remporter les élections à lui seul, sans l’aide des petits partis avec lesquels il était en coalition durant la législature qui s’achève.