« La première des priorités est de réduire les émissions de CO2 mais ça ne suffit pas », dit-il, tandis que les scientifiques cherchent à comprendre pourquoi certains massifs résistent mieux que d’autres.Les formations coralliennes se composent d’une multitude de polypes, dont les sécrétions forment un squelette de calcaire qui grandit avec le temps. Ils vivent en symbiose avec des micro-algues qui leur donnent leurs couleurs flamboyantes.
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Parmi les solutions avancées, figure l’idée, qui ne fait pas l’unanimité, de faire appel au génie génétique pour remplacer les algues par des souches plus résistantes. « Des essais sont menés en laboratoire. C’est peut-être efficace à l’échelle d’une baie, mais certainement pas pour la grande barrière de corail, sur des kilomètres », estime le chercheur français CNRS Jean-Pierre Gattuso.
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Les récifs coralliens ne couvrent que 0,2% de la superficie des océans, mais abritent environ 30% des espèces marines connues à ce jour. Plus de 500 millions de personnes en dépendent directement à travers le monde, pour la pêche, le tourisme ou la protection des côtes contre l’érosion.
Plusieurs menaces pèsent sur eux : les aménagements portuaires et touristiques, la pêche à l’explosif ou au cyanure, la pollution, des espèces invasives, le réchauffement des eaux qui entraîne leur blanchiment ou encore l’acidification des océans.
Rédaction web avec AFP