Les autorités du Vanuatu voisin ont pour leur part souligné n’avoir aucune information sur d’éventuels dégâts, malgré le fait que le tremblement de terre initial ait été mesuré à une profondeur de 10 kilomètres seulement.
L’épicentre de la secousse, à laquelle ont succédé au moins 10 fortes répliques, était situé à environ 170 kilomètres au sud-est des Iles Loyauté, à l’est de la Nouvelle-Calédonie.
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Le Centre d’alerte au tsunami dans le Pacifique (PTWC) avait mis en garde contre des vagues pouvant aller jusqu’à trois mètres.
Éric Backès, le directeur de la sécurité civile du territoire français, a déclaré que des vagues mesurant entre 1,50 et 2 mètres avaient été observées sur l’Ile des Pins et à Maré, dans les îles Loyauté, ainsi que des « mouvements anormaux de la mer ».
L’alerte au tsunami a concerné le littoral de la côte est de l’archipel, l’Ile des Pins et les îles Loyauté. Leurs populations, pour la plupart averties par des sirènes, avaient été évacuées vers des zones éloignées du bord de mer ou dans des lieux situés en hauteur de relief.
> Rien de grave
🔴Des mouvements de la mer particuliers enregistrés cet après-midi à Touaourou à Yaté dans le sud de la #NouvelleCalédonie après le #séisme / After Mw 7.5 #earthquake in loyalty island, #tsunami waves up to 1m measured in various sealevel stations in New Caledonia.
📸Rose-Mai Néa pic.twitter.com/O2TzXccVl8— Charles Baudry (@CharlesBaudry) 5 décembre 2018
Un porte-parole de l’observatoire des risques naturels a déclaré cependant à l’AFP qu’aucune évacuation n’avait été ordonnée.
« Il n’y a pas de sirènes sur Tanna mais les gens ont l’habitude de ce genre de situation. Ils ont dû prendre des précautions et se réfugier sur les hauteurs ».
Les répliques successives sont allées jusqu’à une magnitude 6,6, a précisé l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGC).