Rie Shibasaki, Japonaise originaire de Kumamoto, est la femme d’un Tahitien. Elle vit en Nouvelle-Zélande. À l’annonce du premier séisme important, loin de sa famille, Rie raconte qu’elle a été particulièrement choquée. Mais ses proches ont réussi à la contacter. « J’ai reçu un appel téléphonique de ma mère. Elle m’a dit qu’elle allait bien. L’intérieur de la maison était seulement en pagaille. Personne ne pensait qu’un second séisme allait se produire. Beaucoup d’habitations avaient déjà été endommagées au premier séisme », raconte-t-elle à Tahiti Nui Télévision.
De mémoire des habitants, la région n’aurait jamais connu de secousses aussi violentes.
Plus de 90 000 personnes ont dû être évacuées. « Au Japon, il y a de nombreux centres d’évacuation dans chaque village. Normalement, l’école primaire, le collège, le lycée et les salles communales », explique Rie.
L’aide est difficilement acheminée dans certaines zones. « Dans la plupart des endroits à l’Est de la région, des poteaux électriques se sont effondrés, des maisons aussi, et la route est fissurée, de sorte qu’il est difficile d’atteindre les zones sinistrées », explique Rie Shibasaki.
Des centaines de milliers de foyers ont été privés d’électricité. Rie parvient à contacter les membres de sa famille sur leurs téléphones portables, qu’ils rechargent dans leur voiture. Pour ceux qui peuvent y accéder, Facebook permet également de partager des informations et de rassurer ses proches.