Cette stèle marque également les 80 ans d’engagement de ces soldats du Pacifique, puisqu’ils quittèrent la Polynésie en 1941. « Quand j’étais petit, on allait, au moment des commémorations, chanter la Marseillaise pour honorer les anciens combattants », raconte Franck Doucet, commissaire de l’exposition « La belle histoire de Tahiti et ses îles ».
« Et je me suis dit : pourquoi ne pas créer une stèle, au cœur de l’exposition, en hommage aux anciens combattants, aux Tamarii volontaires qui se sont sacrifiés pour la France, afin de leur rendre un hommage nécessaire et historique », poursuit Franck Doucet, qui a fait appel au sculpteur nantais Gaëtan Pichaud. Outre la stèle, il a réuni des documents, des panneaux didactiques de l’historien polynésien Teva Shighetomi et des objets inédits marquant cette période durant laquelle 76 tahitiens perdirent la vie.
Cette stèle, actuellement exposée à la Délégation de la Polynésie française à Paris (partenaire de l’exposition de Franck Doucet, ndlr), figurera donc au cœur de cette exposition qui a déjà été présentée dans la commune d’Arrou (Eure-et-Loire), celle de Frévent (Pas-de-Calais), ou encore à Rome.
– PUBLICITE –
Présentée au président polynésien Édouard Fritch, le 29 juin dernier, l’exposition pourrait aussi être présentée à Tahiti. En attendant, « La belle histoire de Tahiti et ses îles » reprendra les routes de l’Hexagone, et même d’Europe, en janvier 2022, après son passage à la Délégation polynésienne. Elle devrait notamment rester un mois, l’été prochain dans les Hauts-de-France, puis se rendre en Suisse à la rentrée 2022 et en Espagne à l’automne.