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Vidéo – Le ton se durcit en Nouvelle-Calédonie avant le référendum

« Si tu réponds oui, alors tu es chez toi. Si tu réponds non, il faudra prendre tes dispositions ». À la tribune du dernier meeting de campagne du FLNKS, le président wallisien du Rassemblement démocratique océanien (RDO – FLNKS), Alosio Sako, ouvre les bras à tous ceux qui veulent rejoindre le camp indépendantiste, quelle que soit leur ethnie. Mais il exclut aussi tous ceux qui ne le feront pas. 
 

Roch Wamytan, le président du groupe UC-FLNKS au Congrès de Nouvelle-Calédonie, le confirme à Tahiti Nui Télévision : quelle que soit l’issue de ce référendum et des suivants, les indépendantistes ne cesseront pas leur combat. Au contraire, s’ils ne gagnent pas dans les urnes, ils négocieront directement « entre le peuple colonisé et l’Etat français », sans les autres communautés qui peuplent le Caillou.
 

Trois référendums sont prévus par les accords de Nouméa : le premier aura lieu le 4 novembre, le deuxième est prévu en 2020 et le troisième en 2022. Mais si les loyalistes l’emportent largement dimanche, comme le prédisent les sondages, Pierre Frogier compte demander une réforme constitutionnelle pour annuler les deux autres référendums. 

Ecoutez la réaction à ce propos de Louis Mapou, chef de l’alliance indépendantiste UNI :

Les indépendantistes savent qu’ils ont très peu de chance de séduire les Calédoniens originaires de métropole, que l’on peut compter sur les doigts d’une main dans leurs meetings. Ils comptent, en revanche, sur un sursaut océanien, et travaillent donc les électorats wallisiens et tahitiens. Mais pour le moment, les idées indépendantistes ont du mal à se propager au-delà des rangs mélanésiens.
 
Mike Leyral
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