Une couronne sur la tête, un pareo et un sourire contagieux : Roina Schmidt réunit tous les ingrédients pour incarner la beauté polynésienne. Depuis plus de quatre ans, elle permet à la gent féminine de Raiatea de se retrouver. « C’est important parce qu’à la maison, on sait tout ce qu’on a à faire. C’est non-stop jusqu’à ce qu’on s’endorme, souffle-t-elle. Quand on se retrouve ici le mardi et jeudi, c’est vraiment un moment convivial. On échange beaucoup de choses. Il y a une telle ambiance qu’en fait, quand on rentre à la maison, on est en forme, on est heureux d’avoir passé du temps ensemble » .
Roïna s’est lancée tard dans le Ori Tahiti, qui était interdit dans sa famille. Ce n’est qu’à son arrivée sur l’île Sacrée, loin de Tahiti, qu’elle s’y est mise. « J’ai commencé à prendre des cours de danse, et après avoir fait 21 ans de service dans l’enseignement, j’ai pris ma retraite, raconte-t-elle. Au sein de mon association, j’ai ouvert une école de danse, nous avons fait Toata avec cette école. En même temps, je m’occupe aussi du groupe de Avera, ici à Taputapuatea, au concours de Heiva » .
Son parcours, Riona le doit aussi à son fan numéro 1, son époux Carlors. « Dès qu’elle fait un marathon, je suis toujours derrière, à tirer les ficelles, je suis partout. Elle fait le Heiva, j’y suis. Elle fait les spectacles pour le 8 mars, la journée de la femme, j’y suis. Elle bouge, elle fait bouger les femmes, elle anime des sessions de danse et c’est vraiment bien » , s’enthousiasme-t-il.
– PUBLICITE –
Comme chaque année en effet, Roina célébrera la journée de la femme avec ses danseuses. Un rendez-vous incontournable pour cette passionnée du Ori Tahiti.