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Bigflo et Oli en concert à Tahiti : « On est contents d’avoir tenu notre promesse et d’être venus ! »

Bigflo et Oli en concert à Tahiti


Comment a commencé cette fabuleuse aventure musicale ?
Bigflo : « Cela remonte ! On fait de la musique depuis tout petits avec mon frère. On est vraiment passionnés de musique, d’écriture… depuis qu’on a 6-7 ans. »
Oli : « Elle a tellement commencé jeune qu’on ne sait plus quand elle a commencé. »
Bigflo : « Et du coup, on a travaillé ensemble, on a fait de plus en plus de gros concerts, et on a sorti notre premier album. Là, on en est au troisième. »

Vous faisiez du rap et vous alliez au conservatoire. Deux univers complètement différents. Vous y avez appris quoi ? Cela vous plait ce mélange de plusieurs univers musicaux ?
Oli : « Oui, et puis nous, on a jamais vraiment mélangé ces deux univers-là. Les deux se sont nourris mutuellement. »
Bigflo : « Oli a fait de la trompette, moi j’ai fait du piano et de la batterie. C’est vrai qu’on était à la fois à l’orchestre où on jouait du Wagner ou des grands classiques, et on rentrait à la maison et on écoutait les derniers morceaux de IAM, de Youssoupha etc. Donc c’est un mélange qui a construit un peu Bigflo et oli. »

C’est simple ou c’est compliqué au contraire de travailler en famille ?
Oli : « C’est plus simple parce que c’est naturel en fait. On réfléchit pas, on n’a pas trop besoin de parler pour se comprendre. Il y a un amour quasiment indestructible. Après, c’est peut-être un peu plus compliqué parce qu’on se chamaille plus. »
Bigflo : « C’est vrai qu’entre frères, il y a la confiance, et ça, c’est le plus précieux. »

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Ce sont vos parents aussi qui vous ont donné l’amour de la musique ?
Bigflo : « Oui. Notre père est musicien, et notre mère est passionnée de chanson française. Notre père a même sorti un album : ‘El padre’. C’est quand même lui qui a été la grande source d’inspiration, en tout cas, au début. »
Oli : « On va peut-être l’envoyer faire un petit tour en Polynésie, pour un concert ! »

Vos chansons sont engagées. C’est d’ailleurs ce qui plait aux gens : la sincérité dans vos textes.
Oli : « C’est toujours dur de s’analyser, mais on essaie d’être les plus authentiques, les plus sincères possible. À chaque fois qu’on raconte des histoires, on raconte un peu nos vies, on n’a pas mal mis la famille en avant. »
Bigflo : « On sait aujourd’hui qu’à chaque fois qu’on sort un clip, qu’il fait des millions de vues, il y a des personnes qui achètent les albums, donc on fait très attention à ce qu’on dit dans nos textes. Et si on peut essayer un peu de glisser un message ou un avis un peu déguisé, on le fait, pour essayer que chacun travaille un peu sa conscience. »


Vous serez sur la scène de To’ata ce vendredi soir. Vous pensiez venir un jour jusqu’à Tahiti ?
Bigflo : « Eh bien en fait, oui. Parce qu’on recevait beaucoup de messages sur les réseaux de Tahiti, et cela fait des années que ça dure. Et cela fait des années qu’on se dit qu’on nous écoute beaucoup à Tahiti et qu’il faudrait vraiment qu’on y aille. C’est assez compliqué à caler de venir ici, même techniquement, et au niveau des plannings etc. Mais on tenait vraiment à venir là, avec cet album. On a déjà trop attendu ! »
Oli : « On en a profité pour faire un petit passage à Nouméa la semaine dernière. Et là, on va enfin retrouver le public tahitien ! »
Bigflo : « Et merci à tous les Tahitiens qui écoutent Bigflo et Oli depuis un moment. Cela fait des années qu’on reçoit vos messages. On est contents d’avoir enfin tenu notre promesse, et d’être venus ! »

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