Et c’est leur originalité qui a séduit. Cronos travaille sur toile, THS quant à lui, fait de l’art détourné avec des matériaux de récupération. « Ce sont deux artistes issus du street art, mais qui ont quand même deux univers très différents. Cronos travaille beaucoup plus sur toile, l’illustration, le texte, tout en transparence, alors que THS a une production un peu plus haute en couleur. Il travaille plus le volume et le détournement d’objet, le lettrage en bas-relief. C’est un autre style », explique Vaiana Drollet.
Les jeunes polynésiens présentent des oeuvres plus modernes, différentes. « Ce qui est intéressant, c’est de voir la jeunesse d’aujourd’hui, ce qu’ils ont envie d’exprimer. C’est vrai que par rapport à ce qu’on peut voir en galerie, c’est-à-dire des oeuvres plus classiques, plus posées, avec la vahine qui revient énormément, c’est différent. L’approche est différente parce que leur univers est différent. Il y a des références cinématographiques, à Internet, à tout ce qu’ils voient dans leur vie de tous les jours », explique la galeriste.
Une trentaine d’oeuvres sont à découvrir à la galerie Winkler. Chronos et THS exposent jusqu’au 31 juillet.