Pas moins de 1000 portraits ont été imprimés et placardés sur les grandes surfaces visibles par tous. Ces visages sont ceux des personnes qui ont bien voulu jouer le jeu et exprimer une émotion. Derrière l’objectif, c’est tout un collectif de personnes : des étudiants, des amateurs en photo, des professionnels.
À la base, cette idée de projet est survenue au « lendemain du meurtre de Sandy Ellacott. L’idée était de mener une opération artistique et sociale pour exprimer leur voix, résolument positive et innovante sur le sujet de la violence à Tahiti et dans les archipels », rappellent les organisateurs. Puis de rajouter : « A l’échelle internationale, cette action s’inscrit dans le cadre du projet « inside out » initié par l’artiste photographe JR. Le principe est le même, des photos placardées grandeur nature sur les toits d’immeubles, sur le sol, et les murs. Un projet qui concerne plus de 130 pays ».
À travers ce projet, les organisateurs espèrent aussi qu’il y ait un impact sur le tourisme « qui aura contribué ici, à offrir un nouveau visage, souriant, spontané, aux visiteurs de passage et aussi à tous les internautes qui verront l’opération sur la toile. »
Au total, un grand nombre de partenaires participent au projet qui a démarré fin octobre. Des institutions, des sportifs, des artistes, des étudiants, des entreprises locales, des membres de la communauté civile qui croient en une visibilité internationale à travers cette opération. Ces quelque 1000 posters seront affichés au moins pendant un mois.