En images : la 4ᵉ soirée du Hura Tapairu

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Pour cette 4e soirée du Hurai Tapairu, ils étaient 9 groupes à danser sur la scène de la Maison de la culture. Retour en images.

Publié le 01/12/2024 à 9:08 - Mise à jour le 01/12/2024 à 10:11

Pour cette 4e soirée du Hurai Tapairu, ils étaient 9 groupes à danser sur la scène de la Maison de la culture. Retour en images.

Uraitera

Thème : Le lien maternel – Te hono a pito

Uraitera est une jeune formation issue d’une nouvelle association du même nom. Formation qui a vu le jour en juillet 2024 sous l’impulsion d’un groupe d’amis du lycée, amoureux de leur culture et de la danse. Uraitera, destiné principalement aux passionnés de la culture polynésienne, s’inspire des nombreux chefs de groupe de danse, que les membres ont eu la chance de côtoyer, mais aussi des enseignements de nos Tupuna et de l’héritage qu’ils nous ont transmis. Le groupe souhaite à son tour, inspirer notre peuple en mettant un point d’honneur sur la transmission du savoir, et ainsi partager et promouvoir les richesses de notre patrimoine polynésien. Uraitera a choisi son nom en référence aux couleurs du ciel et du soleil ; cette lumière qui nous guide et nous réchauffe, mais également en mémoire de Uraitera a Tupea, arrière-grand-mère de sa cheffe de groupe. Sous la direction de Hereata Tanepau, c’est la première participation du groupe à un concours et ils sont fiers de le faire en concourant en catégorie Mehura au Hura Tapairu 2024. Uraitera a choisi pour sa première participation au Hura Tapairu de rendre hommage à nos mamans, à la transmission du savoir, un thème imaginé comme une ode à l’amour, reconnaissance d’un héritage éternel : le lien maternel, Te hono a pito.

Matarufau

Thème : Le parfum de la nostalgie – Te mihi a no’ano’a

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Le mont Matarufau, lieu légendaire de la Presqu’île, situé à l’extrémité Sud‐Est, symbolise la tête du poisson que représente l’île de Tahiti. Cette formation de la Presqu’île a été créée en 2013 par Christian Vonghes et Heimoana Metua. L’association qui régit la formation est présidée par Raita Lee. La formation 2024 de Matarufau dirigée par Christian Vonghes est composée de 20 danseuses, de 6 musiciens et de 3 choristes. Les éléments sont des habitants de Teva I Uta et de Teva I Tai. 

Ia ora na Tahiti

Thème : Bobby l’artiste – Bobby te rahu’a

Le groupe Ia ora na Tahiti créé en association en 2011, dirigé par Eva Grouazel et John Teiri est composé de membres passionnés de Ori tahiti originaires de Papara, qui participent au travers de la musique et de la danse au rayonnement de notre culture polynésienne.
Cette année, ils participent pour la 5ème fois en catégorie Mehura et avec comme thème ‘Bobby te rahu’a » (Bobby l’artiste). Le groupe présente un medley des chansons de notre cher artiste Bobby Holcomb lui rendant hommage pour ces messages au travers de ces belles mélodies.
L’orchestre est mené par Nelson Tama, qui doit son arrangement musical à Teiho et Hitihaunui, sur une danse chorégraphiée par Vaiana Vahine et Tereifa Punaaitua. 

Vai Atea

Thème : L’eau royale – Te Vai Arii

Le groupe Vai Atea est composé uniquement de salariés de la grande famille de la Brasserie de Tahiti.
Le spectacle préparé est le fruit de presque trois mois de travail acharné, de passion, et de persévérance. Chaque geste, chaque pas, raconte l’amour que les danseuses ont pour la danse, ainsi que l’engagement, l’énergie et le dévouement qui ne seront pas seulement visibles durant la représentation, mais qu’elles vont également vous faire ressentir. Ensemble, elles sont allées au-delà des difficultés, car c’est une première pour la majorité d’entre elles, se soutenant les unes les autres, pour vous offrir un spectacle où la grâce et la puissance se mêlent.

Ana’i Here

Thème : Le fruit à pain – Te ‘Uru

Ana’i Here, qui signifie “l’amour du soin”, est une troupe de danse née dans un lieu symbolique : l’hôpital du Taone à Tahiti. Ce projet a vu le jour grâce aux cours de danse proposés aux personnels soignants, qui, au quotidien, dédient leur temps aux malades. Peu à peu, cet espace de partage s’est agrandi, et le groupe s’est ouvert à des membres venus d’horizons variés, bien au-delà du cadre hospitalier. Composée de danseuses aux parcours divers, que ce soit en termes d’âge, de profession ou d’origine Ana’i Here nous unit dans la même passion pour la danse, le chant et la culture polynésienne. Le groupe puise dans ces arts pour partager des valeurs qui leur portent et qui leur tiennent à cœur : l’amour, l’humilité et la bienveillance. La transmission et le partage sont au cœur de leur démarche.

‘Ori Hei Mehura

Thème : Maman – Metua Vahine

‘Ori Hei est une formation de danse tahitienne qui se prépare à faire ses débuts au prestigieux concours Hura Tapairu, en catégorie Mehura. Sous la direction talentueuse de Natalia Louvat, cette troupe est composée de danseuses ayant partagé la scène avec Natalia dans diverses formations tahitiennes au cours des dernières années. Natalia Louvat, diplômée du conservatoire artistique de Polynésie et élue meilleure danseuse du Heiva i Tahiti 2022, signe la chorégraphie. Elle apporte à cette formation son expérience, sa passion et une approche artistique unique. Entourée de vingt danseuses, Natalia a imaginé une chorégraphie originale qui célèbre le respect et l’amour que nous devons à nos mères, un hommage vibrant à la force et à la tendresse maternelle. La prestation sera accompagnée par les voix envoûtantes de Timeri Manate, Teva Teoroi et Vaitiare Tuhoe, dont les chants viendront sublimer chaque pas de cette célébration émouvante.

Tematahira

Thème : Chanson des jours heureux – Pege o te mau mahana ‘aramoina

Fondé en août 2018, le groupe Tematahira participe pour la troisième fois au prestigieux concours Hura Tapairu, dans la catégorie Mehura. Leur thème cette année, intitulé « Chanson des Jours Perdus », aborde la perte d’un amour. Pour l’illustrer, Tematahira a opté pour un medley de deux chansons françaises, traduites en tahitien par Te’ura Camélia Marakai et adaptées au chant, avec une rythmique légèrement remodelée, par Tenania Temataua. La chorégraphie, conçue par Jane Maopi, et la scénographie, réalisée par Maire Chaze, ajoutent une intensité émotionnelle à la performance, tandis que les tenues, confectionnées par Marurai Thilda Tavatai, renforcent l’esthétique visuelle. Ce thème, présenté sous forme de poème, explore la douleur d’une séparation soudaine, inattendue, provoquée par une trahison.
À travers des danses élégantes et des chants mélodieux, le groupe narre cette histoire poignante, illustrant l’impact profond de l’absence d’un être cher sur la vie d’une personne. Le thème met également en avant comment les souvenirs et les chansons peuvent à la fois apaiser et raviver la douleur. Il se termine sur une note douce-amère, mêlant nostalgie des jours passés et acceptation de la réalité actuelle. « Chanson des Jours Perdus » invite ainsi à une réflexion intime sur l’amour, la perte et la résilience.

Tamau

Thème : De la séduction à l’amour naissant – Mai te fa’ahina’aro e tae atu i te ‘omua here

Tamau est une jeune troupe avec à sa tête, deux chefs-chorégraphes qui œuvrent en tandem dans la  vie  comme  pendant  les répétitions : Hiroarii Chong et Heifano Laflaquière.
L’année dernière, ils sont montés sur scène avec un thème engagé sur l’importance de la préservation de la nature avec le thème « O vau te tumu ». Cette année, un groupe de femmes va tenter de charmer le public sur une composition qui s’intitule « De la séduction à l’amour naissant ».

Hei Tahiti Tapairu

Thème : Autel sacré – Te marae mo’a

Pour sa 10ème participation au Hura Tapairu, le groupe de danse Hei Tahiti veut mettre l’accent sur un sujet environnemental qui affecte le peuple polynésien et le monde entier. Ce peuple polynésien, un peuple de l’océan, cet autel sacré, terrain de jeux de nos grands navigateurs à la réputation inégalée lorsqu’ils se déplaçaient sur leur pirogue.
Grands descendants de Maui, Maui né placenta, nourri par les dieux de l’immense et profond océan, ce pêcheur rassembleur d’îles qui a transmis à nos aïeux, la pêche. Nos aïeux qui nous ont transmis comment maintenir la ressource et la partager. 
Face à la mondialisation, face à l’incivisme de l’homme, face au phénomène de gaz à effet de serre, ces prières et ces cris qui viennent des profondeurs de nos êtres : prenons conscience de nos méfaits et changeons nos comportements pour tendre vers le respect de notre garde à manger, notre océan. Revenir à, prendre soin et à partager de façon équitable nos ressources. Que l’esprit de nos dieux et aïeux nous accompagne dans cette quête de Respect de mère nature !

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