Ce premier contact avec Tahiti, comment ça se passe ?
« Si on m’avait dit un jour que j’allais traverser la planète pour faire rire les gens, je ne l’aurais pas cru. Et pourtant c’est ce qui se passe… »
Et comment l’idée est venue de venir à Tahiti ?
« En France je tourne beaucoup, je vais dans plein de villes, plein d’endroits différents. Et c’est ma production un jour qui m’a dit : Tahiti c’est la France aussi donc ce serait génial de pouvoir aller jouer là-bas. J’ai dit « mais carrément, si vous y arrivez j’y vais demain si vous voulez ». »
Vous avez commencé votre premier séjour à Tahiti avec une rencontre avec la ministre des Solidarités Isabelle Sachet. Quel était l’objet de cette rencontre ?
« Bah on a bu le thé, on a tapé la discut’, on a fait une partie de UNO… Non c’est pas vrai. C’est plus moi qui ait posé des questions. Je me suis renseigné sur la géo-politique polynésienne tout ça. Ce n’est pas très marrant, mais je me posais des questions et elle a répondu. C’était cool »
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On vous présente comme un humoriste à l’humour noir et qui joue beaucoup de l’autodérision. Pensez-vous que cela va plaire au public polynésien ?
« Ah bah quand je les ai vus, je me suis dit « ils ont besoin de rire ces gens-là ». Non évidemment. Je pense que les gens ont vraiment besoin d’être chamboulés. On est dans une époque où les gens ont envie de ça, de sortir de la salle de spectacle en se disant « le mec nous a envoyé des vannes, il y va quoi. »
Vous allez adapter votre spectacle à l’environnement local ?
« Oui je l’adapte toujours. Je ferai des petites références à Tahiti. J’arriverai et je dirai « Ia ora naaa Tahitiii ! »
Alors Guillaume, comment avez-vous fait de l’humour votre métier ?
« Je fais du théâtre depuis que j’ai 12 ans et c’est vrai qu’il y avait pas mal de moqueries et tout ça. Et quand j’ai compris que je pourrais faire marrer les gens volontairement, je me suis dit « c’est ça que je veux faire et c’est sûr, maintenant je veux en faire mon métier ». Je suis monté à Paris comme on dit en métropole et du coup j’ai rencontré des gens, petit à petit j’ai percé comme on dit. »
Vous rencontrez les gens après votre spectacle. Dans quel esprit les spectateurs se retrouvent à la sortie de votre spectacle ?
« J’adore, en général les gens disent « ouah on a pris une claque, merci ». Ce n’est pas moi qui le dit mais en général les gens me remercient, les gens sont émus, souvent il y en a qui versent leur petite larme, je ne dirai pas pourquoi. »
PRATIQUE
Les 5, 6 et 7 septembre
Petit théâtre de la Maison de la culture