10 groupes en Hura ava tau et seulement 4 en Hura tau pour cette nouvelle édition du Heiva i Tahiti. Ils étaient 7 dans cette catégorie l’an dernier. Des chiffres « sous réserve de modifications, certains groupes se désistant parfois entre l’inscription et le Heiva », précise la Maison de la culture.
En catégorie professionnelle Hura tau, tout se jouera donc entre Tahiti Ora, Hei Tahiti, Heikura Nui et Temaeva. Les groupes les plus titrés de l »histoire du Heiva.
Hitireva est absent cette année. Se laisser du temps, c’est l’option choisie par Kehaulani Chanquy. Son groupe monte tous les 2 ans sur la scène du Heiva i Tahiti. Et la cheffe de groupe promet de revenir en 2021 avec plus d’énergie. Car un Heiva requiert énormément d’engagement physique mais aussi financier. « Le coût en costumes et en préparation s’est élevé (l’an dernier, NDLR) presque à 4-5 millions. Plus il y a de monde, plus il y a de frais. Il faut savoir aussi que les matériaux aujourd’hui sont très difficiles à trouver. Nous n’avons pas tous des pieds de fara qui poussent dans nos cours donc nous sommes obligés d’acheter. »
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Le coût n’est pas l’unique frein au concours ! La déception des groupes suite à la décision du jury, serait un poids supplémentaire à cette baisse du nombre de participants en Hura Tau. Car tous viennent là pour la compétition. Désireux de montrer son amour de la culture polynésienne. Temaeva se prépare à participer cette année à la grand-messe de la danse traditionnelle. « Il y aussi des déceptions par rapport aux années précédentes où les espérances, les attentes des groupes professionnels ne correspondent pas aux décisions du jury. Temaeva depuis quelques années, a renouvelé à chaque fois ses danseurs et comme les chorégraphes changent chaque année, les jeunes vont chercher là où il y a la jeunesse, de jeunes chorégraphes », explique Roland Tauaroa, chef du groupe Temaeva
Les autres groupes en compétition
En Hura ava tau, catégorie non professionnelle, on retrouvera O Tamari’i Afareaitu, Tamanui Ha’apapa’ura No Tahiti, Ohi’u Maeva, Tamarii Mata Faa’iho, Teahinui, Pupu Ori Tamari’i Vaira’o, Tamari’i Tautira I Te Hiti Raa O Te Ra, Te Manu Ai’a, Hana et Kurahei.
En chant, 7 concurrents sont inscrits en Tārava Tahiti, 5 en Tārava Raromata’i et 6 en Tārava Tuha’a Pae.
En Tārava Tahiti : Te Noha No Rotui, O Tamari’i Afareaitu, Tamari’i Teahupo’o, Tamari’i Mataiea, Te Pape Ora no Papofai, Reo Papara et Tamari’i Tautira I Te Hiti Raa O Te Ra.
En Tārava Raromata’i : Tamari’i Ra’ahiti, Tamari’i Mata Faa’iho, Tamari’i Mahina Raromata’i, Tamari’i Maharepa et Te Manu Ai’a
En Tārava Tuha’a Pae : Tamanui Ha’apapa’ura No Tahiti, Tamari’i Tuhaa Pae No Mahina, Tamanui Apatoa No Papara, Eirima, Tamarii Rapa No Tahiti et Nuna’a Rurutu.
Le Heiva i Tahiti 2020 se déroulera du 2 au 18 juillet place To’atā.
Quant aux écoles de danse, de percussions et de ‘ukulele, elles seront 38 à venir présenter le fruit de leur travail. Le public pourra les retrouver au Grand Théâtre de la Maison de la Culture du 3 au 14 juin, sous réserve de la programmation.