« Depuis une bonne quinzaine d’années maintenant, le ‘ori Tahiti commence à s’étendre dans le monde entier » lance Natalia Louvat, en plein atelier de danse à Paris. « C’est notre histoire, notre culture. Ce sont nos ancêtres qui ont sauvegardé ça, et quand on l’enseigne ailleurs, il faut essayer de garder quand même le ‘ori Tahiti comme traditionnel, et ne pas trop partir dans le freestyle » ajoute celle qui a été sacrée meilleure danseuse au Heiva i Tahiti 2022.
Le « workshop » organisé au sein de l’association parisienne Te Hei Tiare permet à Natalia Louvart de transmettre tout son savoir et son talent aux participantes.
Et le ‘ori Tahiti est une danse exigeante. « Je pense que la première difficulté, comme toute danse ou pratique artistique, c’est la rigueur. Cela demande beaucoup au corps aussi, et il faut saisir toute la grâce qui accompagne cette danse » confie Chloé Mour, l’une des participantes.
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Des cours de danse sont régulièrement organisés par Te Hei Tiare qui souhaite promouvoir la culture polynésienne en France : « Pour l’instant, cela passe essentiellement par la danse tahitienne. Donc on organise des cours hebdomadaires de danse. Et en tant qu’association on participe aussi à différents événements privés. On a également participé au Heiva i Paris » explique Jade Peridou, membre de l’association.