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Le gouvernement envisage un jour férié pour célébrer le lever des Pléiades

Crédit : présidence de la Polynésie

Objectif de cette rencontre : le renouvellement du Plan conjoint de coopération, signé le 23 juillet 2018 entre la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande, dont un audit devrait prochainement être effectué.

Et la Nouvelle-Zélande semble inspirer le nouveau gouvernement sur différents aspects de sa politique culturelle.

Le musée de Rouen a procédé à la restitution de crânes tatoués maori au Musée Te Papa Tongarewa de Nouvelle-Zélande. La Polynésie souhaite s’inspirer de ce précédent pour mettre en œuvre une politique de prêts et de restitution d’objets. Un partenariat en matière de formation aux techniques muséales (muséographie, techniques de conservation et de restauration, etc.) est évoqué, ainsi que l’intensification de nos relations et échanges avec plusieurs institutions telles que : Auckland Museum, Te Papa Tongarewa Museum, the Māori Art and Craft Institute, etc.

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La Nouvelle-Zélande dispose d’une expertise avérée en matière de langue des signes maori, sa troisième langue officielle. La Vice-présidence souhaite tisser des liens avec des institutions néo-zélandaises où des polynésiens seraient formés à cet apprentissage afin de systématiser l’usage de la langue des signes en reo Maohi, notamment dans le paysage audiovisuel de la Polynésie.

Matariki (Matari’i en reo Maohi), ou lever des pléiades, est devenu un jour férié en Nouvelle-Zélande depuis 2022. La Polynésie envisage une célébration similaire en Polynésie dont les détails de mise en œuvre restent à formaliser.  

La coopération universitaire est un élément essentiel de la relation bilatérale entre la Nouvelle-Zélande et la Polynésie. La Vice-présidence poursuivra avec les autorités néo-zélandaises concernées l’octroi de bourses d’études supplémentaires, et l’accès à des formations dans des secteurs prioritaires (relations internationales, culture, recherche scientifique, langage des signes, etc.). L’éligibilité d’étudiants Polynésiens au Public Sector Fale Programm est, par ailleurs, confirmée.

La Vice-présidence souhaite développer les échanges avec S.E.M. Louisa Hareruia Wall, Ambassadrice de la Nouvelle-Zélande pour Gender Equality in the Pacific Region. Une invitation en ce sens pourrait être formalisée prochainement en lien avec un colloque à organiser avec l’Université de la Polynésie française (UPF) sur le thème de la lutte contre les discriminations.

Sont également abordées les modalités de mise en place par la Nouvelle-Zélande de la taxe International Visitor Conservation and Tourism Levy (IVCTL) qui abonde un fond destiné à financer des projets environnementaux. La Vice-présidence discutera plus avant de l’opportunité de répliquer un système similaire au niveau du Pays.

Dans le secteur de la Santé, la Consule générale a suggéré que les autorités sanitaires du Pays se rapprochent des différents District Health Board de Nouvelle-Zélande pour envisager avec chacun d’eux l’augmentation du nombre d’évacuations sanitaires de malades polynésiens vers les divers hôpitaux néo-zélandais.

Enfin, concernant l’Environnement, la coopération en matière de lutte contre les effets néfastes du changement climatique reste une priorité commune des deux Pays, mais aussi de la région Pacifique.

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