L’association A’amu proposait ce vendredi matin un atelier de calligramme. Une opportunité de sortir des thèmes classiques de l’éducation. L’intention est de valoriser la créativité des plus jeunes et apprendre la poésie d’une façon plus ludique en la mêlant au dessin.
En parallèle, l’artiste plasticien, Hubert Carré, animait plusieurs ateliers de collage. Il réutilise d’anciens journaux pour traiter des thèmes actuels. « Le collage est une technique qui permet de ne pas trop se censurer au niveau de l’imagination et au contraire de développer sa créativité« , explique-t-il.
Mais avant de pouvoir dessiner ou coller, il faut créer le papier. Le Centre des métiers fabrique du 100% local grâce à des végétaux du fenua. Depuis quelques mois, les membres du Centre travaillent avec leur propre machine dans le but de réaliser des supports d’œuvres artistiques. Des étudiants ainsi que des professeurs étaient présents pour expliquer aux élèves comment fabriquer du papier avec des feuilles de bananier, de ‘uru ou encore de purau.
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Toutes ces activités offrent aux jeunes, issus de la génération digitale, une pause.
Ce retour aux compétences manuelles fait d’autant plus écho en Polynésie là où l’art et l’artisanat font partie intégrante de la culture.