Les unu sont sortis de leur sommeil. Pendant 6 mois, ils siégeront sur les marae et les paepae entretenus par l’association haururu. Plus que des objets d’ornements, les unu matérialisent le lien que les familles entretiennent avec leurs ancêtres.
« L’objet principal des unu, tel qu’il a été expliqué, c’est de reconnaître ton gardien, lorsque tu fais ta généalogie, selon les familles, tu tombes toujours sur un animal gardien, ton taura », explique Alphonse Faufau président de Haururu.
« L’objet principal des unu, tel qu’il a été expliqué, c’est de reconnaître ton gardien, lorsque tu fais ta généalogie, selon les familles, tu tombes toujours sur un animal gardien, ton taura », explique Alphonse Faufau président de Haururu.
Le tuhira’a unu est un moment important : il rappelle notre lien à la terre. Certains récitent leur généalogie.Une pratique qui a peu à peu disparu.
La majorité des 11 unu représentent des animaux gardiens. « Nous avons commencé sur la marae To’omaru avec le unu de l’oiseau. À l’instant nous venons de placer le unu de l’anguille, un gardien très important. Il y en a d’autres à installer. Cette journée du tuhitira’a unu marque aussi le début de l’abondance, dans tous les sens du terme », détaille Gontran Haapa.
En plus des unu représentant les animaux, 2 sont dédiés aux principales divinités de la vallée : la déesse Pere et le dieu Tane.
En plus des unu représentant les animaux, 2 sont dédiés aux principales divinités de la vallée : la déesse Pere et le dieu Tane.
La procession a été suivie par une soixantaine de personnes, sur les sites entretenus par l’association. Mardi, au coucher du soleil, la constellation des pléiades se lèvera à l’horizon, marquant l’entrée dans la période de Matari’i i ni’a.
Rédaction web avec Matahi Tutavae