Prenez l’univers du surf, un « survival movie » sur des plages paradisiaques polynésiennes, le tout sur fond d’essais nucléaires et de radioactivité. Vous obtenez le film d’horreur « Marae ».
Il raconte l’histoire de Sarah, une ancienne championne de surf qui a vu sa carrière brisée par un accident. Quand elle entend parler d’un spot vierge jamais surfé par l’Homme sur une île polynésienne, elle décide de s’y rendre avec trois amies.
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Sarah est mise en garde : l’île serait taboue et habitée par des démons. Ignorant cet avertissement, les quatre jeunes femmes découvrent un endroit paradisiaque. Mais lorsque l’une d’entre elles profane un marae, ce qui devait être un séjour de rêve va vite se transformer en cauchemar.
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Le réalisateur Jacques Kluger a tourné durant deux mois à Tahiti et Moorea pour faire du « paradis sur Terre » un enfer. « Ce qui m’anime, c’est la quête de la figure emblématique du monstre, de celui qui commet l’irréparable. Et dans les essais nucléaires, il y a de ça. L’idée, c’était d’aller creuser, dans ce petit bout de paradis, des comportements qui ont une dimension monstrueuse, mais qu’on a habillés d’une parfaite justification », explique-t-il.
On retrouve au casting l’ex-Miss Tahiti et surfeuse Vaimiti Teiefitu. Ce tournage était une première expérience pour elle dans le monde du cinéma : « Je suis assez habituée aux caméras. J’ai animé des émissions, mais c’était quand même un exercice nouveau. J’ai adoré travailler avec les comédiennes. On s’est super bien entendu. Le cinéma, c’est quelque chose de magique parce qu’entre ce qu’on tournait, et comment on le pressentait, c’est très différent de ce que l’on vient de voir à l’écran ».
Le film n’est pas simplement une fiction d’horreur. Il pousse aussi à la réflexion sur les conséquences des essais nucléaires. Un sujet que le grand public doit connaitre. « C’est un combat que les Polynésiens continuent de mener pour la reconnaissance de la faute de la France. Ma famille proche a aussi été impactée », confie Vaimiti Teiefitu.
« Marae » est disponible depuis le 21 juin sur la plateforme OCS.