Hier à Paofai, le Taure’a festival s’est décliné en des jeux ludiques adressés aux jeunes, malgfré la mauvaise météo. C’est une autre ambiance aujourd’hui au Lycée Paul Gauguin, où près de 1250 d’entre eux peuvent profiter chaque jour d’ateliers de sensibilisation.
C’est le cas au sujet de la préservation de l’eau, dont les données évoluent vite. « On est déjà au courant de tout ce qui se passe, mais c’est bien d’être remis à jour« , affirme Steede, l’un des festivaliers.
Le festival mêle différentes approches pour toucher sa cible au plus près, selon Mehiata Riaria, chargée de communication à la Polynésienne des eaux : « J’apprécie beaucoup l’association entre sport et prévention. C’est un volet important à intégrer à ce genre de festival, surtout qu’on a près de 4000 jeunes. C’est vraiment dans ces moments là qu’on peut faire passer les bons messages éco-citoyens« .
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Pour encadrer et sensibiliser les jeunes, près de 150 personnes se sont portées bénévoles. Ils animent au total 11 villages. Des villages consacrés à la prévention, à l’engagement, au développement durable ou encore à l’expression musicale et artistique. « Ils apprennent à utiliser les instruments faits main, comme la bass tura, précise Antonina Temarii, coordinatrice des activités du festival de la jeunesse. Toutes ces activités, c’est pour qu’ils connaissent ce genre de chose, pour les sensibiliser, les aider à grandir… »
Les jeunes peuvent aussi profiter d’une cellule d’écoute pour se confier. Le taure’a festival, entend répondre aux attentes et aux besoins de la jeunesse polynésienne dans tous les domaines.