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Tim McKenna, observateur historique du surf polynésien

Tim McKenna, observateur historique du surf polynésien


Tim McKenna est l’observateur privilégié du surf polynésien depuis près de 30 ans. Photographe iconique dans le monde de la glisse, il fait partie de ceux qui ont forgé la réputation de la vague de Teahupo’o. C’est pour ses atouts que la Fédération Internationale de Surf (ISA) en charge de l’organisation des épreuves de surf des Jeux olympiques a souhaité l’intégrer dans son équipe de photographes : « C’est un rêve de photographe d’avoir vécu ça, d’avoir vécu le parcours de Vahine et celui de Kauli qui gagne chez lui et bat le reste du monde. C’est un enfant que j’ai vu grandir, que je soutiens et avec qui je travaille pas mal. C’est génial. C’est quelque chose dont je me souviendrais toute ma vie ».

Avec son œil affuté et son expérience, Teahupo’o a incontestablement marqué les esprits et l’histoire des JO : « Je pense que ce n’est pas sûr que les JO aient une meilleure compétition de surf dans le futur. C’est difficile de faire mieux que Teahupo’o. Quand il y a des vagues à 9 points, 9,5 ou 9,7 points, cela veut dire qu’il y a des super vagues, qu’il y a des vagues parfaites ».

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Pour cet observateur du surf local, le fenua n’a pas fini de faire parler de lui grâce aux nouvelles générations : « On a déjà des sacrés talents qui ont 5, 6, 7, 8, 10, 12 ans… Donc eux, avec cet engouement créé par Kauli, ils vont exploser. (…) Il y a des Tahitiens qui seront aux JO de Los Angeles, c’est sûr ». Le photographe a cependant déjà écarté l’idée d’être présent aux Jeux de 2028. Los Angeles.

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Depuis quelques années, l’idée d’organiser les épreuves olympiques de surf sur des vagues artificielles fait son chemin. Une idée partagée par Tim, pourtant fidèle défenseur des sites naturels : « Je pense que c’est possible, et je pense même que c’est souhaitable, quelque part. Ne serait-ce que pour différencier le surf WSL qui est le surf compétitif du tour pro, et le surf olympique qui se joue que sur une vague, un moment. Ce serait peut-être une bonne idée que tous les surfeurs aient plus ou moins la même vague, et qu’ils puissent faire les finales un dimanche à 14 heures, dans un stade… Parce que c’est ça que veulent les JO, rendre le sport attractif ».

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