Ce travail représente plus de 20 ans de recherches sur les origines des familles. Un voyage dans le passé qui suscite la curiosité des visiteurs.
Une centaine de rosaces permet de remonter au fil des générations et pour certaines familles, de retrouver les liens avec des grands chefs coutumiers ou des familles royales, ou encore avec des ancêtres étrangers.
« Si on m’avait dit il y a un an et trois mois, que j’allais reprendre le flambeau, que j’allais faire une exposition généalogique et que j’allais finir le diplôme universitaire de généalogiste, je n’y aurais pas cru. (…) Il faut que je dépose le dossier à la DAF (Direction des Affaires Foncières, Ndlr) pour avoir l’agrément, car les généalogistes agréés sont ceux qui ont une carte spéciale et c’est ce vers quoi je tends. La généalogie des personnes, c’est complètement différent de la généalogie foncière ou successorale. La généalogie des personnes raconte vraiment l’histoire des familles, le lien des familles au-delà des affaires de terres, de l’indivision… c’est vraiment les personnes, leurs liens qu’ils ont avec les cousins, les feti’i… et savoir d’où ils viennent, leurs tupuna. C’est ça que mon père faisait, et c’est ça qui m’intéresse plus profondément » déclare Tea Shan Sei Fan, fille du généalogiste Louis Shan Sei Fan, décédé en mars 2022.
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