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À Singapour, Moetai Brotherson sonde l’hôtellerie du « super-luxe »

La CDO ACCOR Monde Agnès Roquefort et Moetai Brotherson se sont entretenus sur les différentes options de constructions en matière d’hébergement hôtelier en s'appuyant sur un pôle d'investisseurs pour la Polynésie (Crédit Photo : présidence)

Moetai Brotherson à Singapour en quête d'investisseurs hôteliers "super luxe"


Après une année 2023 record pour le tourisme au fenua, Moetai Brotherson n’en démord pas : il souhaite atteindre à long terme la barre des 600 000 touristes annuels et cherche pour ce faire 3500 chambres supplémentaires. Si l’objectif est encore loin des 261 000 visiteurs de l’année dernière, le président tente d’augmenter la capacité d’accueil du Pays en attirant de nouveaux poids lourds de l’hôtellerie sur le territoire.

À peine arrivé à Singapour, le président s’est ainsi entretenu avec la directrice monde du développement du groupe Accor (Raffles, Banyan Tree, Orient Express, Delano…), propriétaire de 5500 hôtels dans le monde pour 820 000 chambres, avec une présence accrue sur le marché asiatique. « L’an prochain, Accor va certainement dépasser le million de clés dans le monde. Ce sont des enseignes que l’on n’a pas encore chez nous, des types d’hôtels de super-luxe qui sont intéressés pour venir » , assure Moetai Brotherson.

« On cherche à implanter des marques de luxe chez nous puisque c’est le segment de clientèle le plus porteur chez nous pour des investisseurs comme ceux-là, poursuit le président du Pays. Ils veulent venir investir sur des sites exceptionnels qui existent chez nous, et qui sont maîtrisés par le Pays« . Parmi les sites envisagés pour l’implantation du groupe Accor, le Village Tahitien, Tupai ou Hana Iti, à Huahine.

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Un signal que ne manquera pas d’observer le conseil des professionnels de l’hôtellerie (CPH) de Polynésie. En décembre dernier, ce dernier se montrait sceptique quant à la décision du gouvernemnt de réviser le crédit d’impôt pour les programmes d’investissement concernant la création d’hôtels et de pensions de famille dans les îles (30% à Tahiti, Moorea et Bora-Bora, 40% sur les autres îles).

Une décision qui, rappelle Moetai Brotherson, va dans le sens du développement local de la moyenne et de la petite hôtellerie. « C’est le sens du reformatage de la défiscalisation qu’on a opéré l’année dernière. Mais il faut toujours des hôtels de super-luxe pour cette clientèle très haut de gamme qui vient chez nous » , conclut-il.

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