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Au Salon du Tourisme, le discret retour des grands groupes hôteliers

(Crédit Photo : Le Tahiti by Pearl Resorts)

Ouvert sous le soleil de plomb de Mama’o ce vendredi, le 32e Salon du tourisme fait la part belle à 290 exposants, entre pensions de familles, prestataires et compagnies aériennes. Discrets avec un « îlot » de quelques stands au milieu de la place, les plus grands groupes hôteliers sont malgré tout sollicités par les visiteurs.

Si l’absence de plusieurs d’entre eux peut interpeller, elle n’est toutefois ni surprenante, ni inquiétante pour le secteur, estime le directeur du groupe le Tahiti by Pearl Resort et co-président du CPH (association des grands hôtels de Polynésie) Christophe Guardia. « Ils n’y voient pas d’intérêt économique ou n’ont simplement pas assez de chambre à vendre sur la période salon, explique-t-il. (Le Tahiti by Pearl Resort) est présent parce qu’on a des hôtels dans toutes les îles et que jusqu’à présent, le salon marche toujours bien. Ça nous permet de remplir des périodes creuses avec de la clientèle locale » , poursuit-il.

Les fermetures en cascade d’établissements pendant la crise covid n’ont pas encore été pansées : L’intercontinental de Moorea, propriété du groupe Pacific Beachcomber, a fermé le 28 mai 2020, les Sofitel de Bora Bora (Le Marara et le Private Island) ont été placés en liquidation judiciaire en octobre dernier,  le Tahiti Ia Ora Resort de Punaauia repris par le groupe Moana Nui en 2023 n’a pas rouvert… Saison basse de tourisme, la période février-mai correspond également à celle privilégiée par les hôtels pour effectuer le gros de leurs travaux.

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Autre explication possible, les usages de la clientèle nord-américaine, principal contingent de touristes sur ce type de réservations (46% de la fréquentation en 2022), qui réserve exclusivement en ligne.

Alors que la fréquentation touristique attendue est au niveau de celle d’avant covid, le large éventail de choix en matière d’hébergement n’est pas un problème, assure M. Guardia, qui y voit une certaine complémentarité. « Le tourisme polynésien doit être le plus diversifié possible dans la prestation d’hébergements que l’on propose. Beaucoup de touristes venant d’Europe mixent des pensions de familles avec des hôtels quatre ou cinq étoiles pendant leur séjour » .

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