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Crise covid : les commerces non essentiels dans le rouge

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Mike Chant passe régulièrement dans sa boutique de vêtements pour voir si tout va bien. Le loyer, la patente, les frais fixes et 4 salaires : les charges restent les mêmes malgré la fermeture. Au total, il doit dépenser 1,3 millions de Fcfp pour ce mois non productif. Au point mort, il n’a pas d’autre choix que d’attendre la réouverture.

« Les congés ont déjà été avalés par l’ancien confinement. C’est surtout au niveau de l’emploi, ce sont des bons employés et les bons employés, on ne peut pas les perdre donc on est obligé de les soutenir », indique-t-il.

Confiant, Mike a reçu un nouveau stock. Il attend avec impatience de pouvoir rouvrir : « il fallait agir un peu plus rapidement, mais on ne peut pas revenir en arrière. Je pense que ce confinement est une bonne chose, il faut vraiment qu’on se soutienne et puis de toute façon, ça va passer ».

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Arrivée de Rangiroa, Yolande souhaite faire des courses pour la rentrée scolaire de son fils, le 20 septembre. Pour elle, les magasins comme celui de Mike sont « nécessaires ». De son côté Edwige est à la recherche de terreau. Elle regrette que les commerces non essentiels soient fermés : « par exemple moi, je veux faire mon jardin. J’ai fait à peu près tous les magasins et je ne comprends pas pourquoi il y a des magasins qui sont interdits et d’autres où on peut en avoir facilement ».

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Et du terreau justement, Bruce en vend dans son établissement. Il a dû se réorganiser : « je me suis organisé à faire en sortir qu’il n’y ait pas d’embouteillages justement dans le magasin, parce qu’on reste toujours en temps de pandémie. Et les gens, je les pousse à aller sur le site internet pour faire leur commande de terreau, de pots, de tout ce qu’ils ont besoin. Et ils payent en ligne, ensuite ils viennent juste récupérer au magasin ».

La réouverture des commerces non essentiels est prévue le 20 septembre prochain, du moins si la situation sanitaire s’améliore. Invité sur notre plateau JT, le président de l’association Papeete Centre-Ville, Dany Dana, déplore le manque d’accessibilité aux aides, notamment au fond de solidarité aux entreprises, auquel seuls peuvent prétendre les établissements ayant fermé au minimum 20 jours dans le mois.

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