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La plateforme E-reo lauréate de la French Tech Rise pour le Pacifique Sud

« Je suis fière de représenter mon pays et le Pacifique, de porter l’innovation insulaire au niveau national. Tout a été fait ici avec de développeurs, des designers et des chefs de projets polynésiens. On est parti de zéro », a réagi, auprès de TNTV, la directrice de Speak Tahiti-Paraparau Tahiti, Heiura Itae-Tetaa. (Photo d'archives TNTV)

« Je suis fière de représenter mon pays et le Pacifique, de porter l’innovation insulaire au niveau national. Tout a été fait ici avec des développeurs, des designers et des chefs de projets polynésiens. On est parti de zéro », a réagi, auprès de TNTV, la directrice de Speak Tahiti-Paraparau Tahiti, Heiura Itae-Tetaa.

Et pour cause : sa plateforme E-reo, une « boite à outils digitale » offrant la possibilité de développer de nombreuses applications dans les langues autochtones, a remporté, cette année, la French Tech Rise pour le Pacifique Sud.

Cette reconnaissance permettra à Heiura Itae-Tetaa de se rendre au mois de décembre à Paris pour rencontrer des représentants d’importants fonds d’investissement. Elle espère ainsi pouvoir lever environ 240 millions de francs pour continuer à développer la structure. En décembre dernier, une première levée de fonds, en Polynésie, cette fois, lui avait déjà permis d’obtenir 64 millions de francs.

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« On a toujours besoin de fonds pour pénétrer de nouveaux marchés (…) La première étape sera de faire grossir notre équipe de commerciaux par région. Cette année, on a beaucoup travaillé dans le Pacifique et en Amérique du Nord, aux États-Unis et au Canada. On veut maintenant essayer de pénétrer le marché africain. Les fonds permettront aussi de financer la partie technique avec des développeurs », souligne Heiura Itae-Tetaa.

E-reo a en effet déjà fait des émules hors des frontières polynésiennes, en permettant la création d’une application météorologique en Hawaïen ou encore d’un navigateur en langue amérindienne.

La jeune start-up du fenua, dont on n’a pas fini d’entendre parler, compte actuellement huit salariés.

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