Edouard Fritch et le ministre de la Culture, en charge de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, ont également assisté, dans l’après-midi, à ce Conseil de la perliculture. Cette journée de travail fait suite au séminaire qui s’était tenu les 21 et 22 décembre, à la Présidence de la Polynésie française, et qui avait lancé une nouvelle démarche collective pour réformer en profondeur le secteur.
Cette filière, premier secteur générateur de devise à l’exportation et pourvoyeurs de nombreux emplois dans les îles, a en effet été très fortement impactée par la crise sanitaire, mais souffre avant tout de problèmes structurels et l’ensemble des acteurs s’accordent sur la nécessité de redéfinir un nouveau modèle pour la perliculture de demain.
Cette journée a ainsi été l’occasion de faire un point d’étape sur les recommandations formulées en décembre par les professionnels et de préciser le plan d’action pour l’année 2021. Les discussions ont notamment porté sur la mise en œuvre d’un plan d’actions pour la gestion des déchets et sur la définition d’une nouvelle stratégie de promotion. Les besoins de formations et les enjeux de la mise en place de certifications ont également pu être abordés. Il a également été question de revoir la réglementation actuelle, en vigueur depuis bientôt quatre ans.
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Ces travaux vont se poursuivre tout au long de l’année et doivent se concrétiser par l’élaboration d’un document de politique publique qui sera soumis au vote de l’Assemblée de la Polynésie française d’ici la fin de l’année.