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Taxe d’entrée sur le territoire : mode d’emploi

(Archives TNTV)

Taxe d'entrée sur le territoire : mode d'emploi

Comme son nom l’indique, cette taxe d’entrée sur le territoire serait prélevée par les compagnies aériennes ou agences de voyages à l’entrée du territoire, sur tous les billets d’avion internationaux. Les touristes et les résidents seraient concernés.

Ce type de taxe n’est pas une exception polynésienne. D’autres pays comme la Nouvelle-Zélande, Bali, le Japon ou le Bouthan, et des villes comme Venise l’ont appliquée. La Nouvelle-Zélande a d’ailleurs augmenté son montant le 1er octobre : 8 330 francs par séjour. Si Venise, Bali, et le Japon justifient la taxe par l’afflux massif de touristes, la Polynésie s’en servirait pour subventionner sa transition écologique.

Une taxe « entre 3 000 et 10 000 francs »

La taxe n’est pas une nouveauté du gouvernement Brotherson. Le gouvernement Fritch l’avait validée fin 2022, lors de sa stratégie Fāri’ira’a Manihini 2027. Une stratégie qui évoquait en effet une « taxe touristique forfaitaire à l’entre en Polynésie française (…) privilégiant de fait les séjours de longue durée » . Fiscal fiction : à 6 500 francs la taxe, rapportée aux 376 740 passagers ayant atterri en Polynésie française en 2023 la recette aurait été 2,4 milliards pour le Pays, sur l’année.

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La mesure doit passer par le filtre de Tarahoi, et des discussions budgétaires attendues. Warren Dexter indique son souhait « d’ouvrir les discussions » avec les compagnies aériennes, chargées de collecter la fameuse taxe. Les agences de voyages pourraient aussi être concernées.

Les professionnels du tourisme, notamment ceux de l’hôtellerie, attendent de pied ferme le « train de mesures fiscales » annoncées par Warren Dexter pour 2025.

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