Le 21 mars dernier, le navire de pêche chinois Shen Gang Shun 1 s’échouait sur la côte ouest de l’atoll de Arutua.
Près d’un mois après, c’est en tournant autour du navire de pêche que les membres de l’association A paruru anae i te arutai mareva no Arutua ont noté des fuites de carburants. « Ce ne sont pas des fuites très importantes, mais il y en a quand même, ce qui fait qu’on a trouvé des coquillages, des bénitiers et des trocas morts aux alentours du thonier. Et on sent le mazout quand on va sur le récif » explique Florina Rehua, secrétaire de l’association.
Le maire de la commune de Arutua a contacté les autorités compétentes pour que le bateau soit rapidement dégagé. Les experts en assurance ont également fait un constat. Mais l’association s’impatiente, car il y a toujours dans ce navire de pêche près de 250 000 litres de gasoil.
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« La saison des mara’amu va bientôt commencer, vers le mois de juillet. Alors nous craignons un peu que ce mazout se déverse sur le platier et dans notre lagon. Compte-tenu du fait qu’il y a 97 perliculteurs ici, c’est l’économie, la subsistance, le tout… « qui est menacé, poursuit Florina Rehua.
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En effet, déversement de carburants dans le lagon de Arutua serait une catastrophe écologique et économique sans nom pour cet atoll des Tuamotu qui vit en majorité de la pêche et de la perliculture.
L’association A paruru anae i te arutai mareva no Arutua en appelle au Pays pour sauver leur atoll et leur garde-manger.