5 milliards de Fcfp, c’est le coût estimé pour la création d’un réseau de collecte des eaux usées à Arue et Pirae. Mais avant d’aborder l’épineuse question des financements, les deux communes doivent encore acter une convention avec Papeete, qui accueillera et traitera les eaux usées.
« Notre priorité n’est pas de prendre en charge le traitement des eaux à usage domestique, mais c’est vraiment de rentrer dans un processus qui est de capter l’ensemble des gros consommateurs, des gros usagers », explique Jacky Bryant, adjoint au maire de Arue et membre titulaire du SIVU. « Aujourd’hui, on n’a pas les données chiffrées. La seule certitude que l’on a, c’est que la station d’épuration de Papeete nous permet d’être accueillis sans contrainte particulière, avec une possibilité d’extension pour plus tard ».
La première pierre de ce chantier ambitieux devrait être posée en 2022. Pour Jacky Bryant, au vu des enjeux du projet, il est impératif que ce dernier se concrétise rapidement.
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« Toutes les communes de Polynésie doivent pouvoir rentrer dans ce processus qui a été initié il y a plusieurs années pour Pirae et Arue. Le SIVU existe depuis 10 ans, donc c’est pas quelque chose de nouveau, mais pour X raison, on n’a pas mis en place. De ce fait, la situation dans laquelle on est aujourd’hui, c’est d’abord une contrainte. La seconde chose, c’est que l’on sait que toutes les années, la publication des résultats des observations des eaux de baignades, des eaux de rivières, nous amène à prendre des arrêtés pour interdire l’accès à la mer, ce qui est un non-sens », s’insurge Jacky Bryant.
Car l’assainissement des eaux usées est l’affaire de tous. Pour rappel, l’entretien des installations individuelles de traitement des eaux domestiques doit être réalisé tous les cinq ans au moins.