La Conférence internationale pour le Climat vient de s’achever à Charm el-Cheikh en Egypte. Après 2 semaines de discussions, une déclaration commune a été actée, appelant à une réduction « rapide » des émissions de gaz à effet de serre et à contenir le réchauffement climatique à 1,5°.
Cet accord, reprend les termes de la déclaration de la COP 26 de Glasgow. Dans un communiqué, la présidence de la Polynésie regrette qu’il ne réponde « pas totalement aux évolutions que pouvaient attendre les Pays du Pacifique et de l’hémisphère sud en général, notamment sur les ambitions affichées pour la réduction des gaz à effets de serre et la réduction des énergies fossiles qui représentent encore 80% de l’énergie consommée dans le monde. C’était pourtant l’occasion de prendre un tournant important en raison de la crise diplomatique et énergétique résultant de la guerre en Ukraine ».
La Polynésie estime que « de nombreux pays, qui dépendaient de la Russie pour le gaz ou le pétrole auraient pu faire des choix forts au vu des difficultés d’approvisionnement, et renforcer la détermination à sortir des énergies fossiles ».
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Le gouvernement de la Polynésie salue en revanche dans son communiqué « la résolution emblématique des « Pertes et Dommages » revendiquée depuis 2009 par les pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique, notamment les Pays du Pacifique et d’Afrique ».
La compensation des dégâts réclamée aux pays riches a été actée avec la création d’un fonds spécifique. « Les détails du fonctionnement de ce fonds restent cependant à définir encore, mais c’est une avancée importante vers plus de justice climatique pour les communautés les plus vulnérables » estime le Pays.