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Dans la baie d’Opunohu, des plants pour lutter contre l’érosion du littoral

(Crédit Photo : TNTV)

Planter des arbres et des plantes comme le hotu, le puatea ou le miro plutôt que de réaliser des remblais et autres enrochements : c’est ce que préconise le programme Faatura i te tahatai, à Moorea. Pour l’association Tahitian Historical society, ce programme est une réponse écologique et efficace face à la menace d’érosion du littoral.

Sur le site de Kellum dans la baie d’Opunohu, ce jeudi, les petites mains se sont affairées à planter diverses variétés. « On en a une, une liane indigène qui court sur le sable. À chaque entre-noeud, à chaque fois qu’il y a une feuille, une petite racine va pousser, décrit le président de l’association Olivier Poté. On les met sur le bord des plages pour retenir la première couche de sable. Sur le haut de la plage, on peut planter du miro. Ce qui est important, c’est d’avoir une diversité de plante pour avoir un impact intéressant. Chaque espèce a un système racinaire et un milieu différent. Avec plusieurs espèces, on a une meilleure tenue du sable » .

Plusieurs espaces ont été créés afin de cultiver ces arbres et plantes indigènes. Des opérations réalisées grâce au soutien de l’État et du Fonds vert, pour un montant de 47 millions de francs. « Nous avons dépensé l’intégralité des 2 milliards de francs pacifiques qu’on avait sur le Fonds de transition énergétique. Et à peu près la même somme sur le Fonds Vert, donc c’est un grand succès, il y a beaucoup de personnes, détaille le Haut-commissaire Éric Spitz. Nous avons aussi un programme via l’Office français de la biodiversité qui a permis à 1000 enfants de venir se faire expliquer les principaux enjeux, les principales réponses à ce défi climatique qu’on a en Polynésie » .

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« Ce que je voudrais, c’est qu’on puisse exporter un certain nombre de concepts, comme celui de rahui par exemple, tout comme nos programmes de protection des récifs coralliens, puisque nous avons des chercheurs et des associations de pointe dans ce domaine » , ajoute Éric Spitz, en référence au projet Connected by the reef porté par Tama no te tairoto.

Lors du sommet des Océans qui se tiendra à Nice le 7 Juin, d’autres thèmes seront défendus comme les grands fonds marins, la transition énergétique ou encore les nouvelles formes d’alimentation. 

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