Le dynamisme de ces lycéens de Uturoa est un exemple. Depuis des semaines déjà, élèves et professeurs travaillent pour élaborer des moyens simples et concrets pour réduire au maximum la production de déchets. « On a le bac à savates, les poubelles de tri, la cuisine des déchets, le compostage… parce qu’en parallèle, on fait aussi un jardin potager. (…) On travaille pour le développement durable. Donc il faut vraiment éduquer les élèves au développement durable » explique Evelyne Derriennic, professeure.
Dans un atelier, le plastique et autres contenants synthétiques sont remplacés par des fibres végétales ou du tissu réutilisable, une bonne idée pour envelopper les cadeaux. On apprend également à éviter le gaspillage alimentaire avec la cuisine des épluchures.
Certains détritus retrouvent une seconde vie dans un atelier de travaux manuels. Tout comme des savates usagées en caoutchouc récoltées dans des bacs confectionnés avec du bois de récupération, pour pouvoir les recycler. Les savates seront ensuite envoyées à Tahiti, pour une association de travailleurs handicapés, où ils transformeront les savates en petits objets.
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Les élèves en métallerie ont quant à eux présenté leurs collecteurs de détritus qui seront installés sur la cité scolaire. L’idée est de réduire le nombre de déchets encore trop présents aux abords des routes et dans la cour.
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Ce projet n’est qu’une suite logique pour cet établissement qui ambitionne de décrocher le label « éco-lycée ». Si tout se passe bien, le dossier sera soumis en juin 2020.