« Je suis militant écologiste. Ces derniers mois, on a refait un tour de l’île avec notre fameuse brouette pour sensibiliser les candidats aux municipales, pour qu’ils ‘verdissent’ leurs programmes, et qu’ils prennent en compte surtout tout ce qui est changement climatique, notre dépendance au pétrole qui peut nous être sacrement fatale…
Les grandes questions à se poser, si pour le moment, ça va, c’est : qu’est-ce qu’il va se passer quand le confinement sera fini ? Est-ce que l’on va retourner à nos modes de vie d’avant ? Est-ce qu’on va tous re-sauter dans notre voiture le lendemain ? Est-ce qu’on va continuer à surconsommer, racheter plein, trop de choses dont on n’a pas besoin ?
On encourage vraiment les gens à se préparer à ça, c’est-à-dire de commencer à planter maintenant, (…) de planter un maximum, pour que quand ça arrivera, et que les magasins seront vides, on aura à manger, on n’aura pas à se battre pour se nourrir, j’espère.
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Il faut qu’on apprenne de ce confinement qu’on peut vivre très bien sans consommer autant, sans sortir autant de chez soi, que c’est aussi beaucoup de bonheur de rester tout le temps avec sa famille, de travailler moins. Si on arrive à retenir ça pour la suite, et que du coup ce ralentissement continue et pourrait même aller plus loin, ce serait une très bonne nouvelle pour nos objectifs, à faire en sorte que la nature se porte mieux. »