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La Polynésie représentée à la réunion du Centre National de la Biodiversité

Photo de groupe de tous les représentants outre-mer au Centre National de la Biodiversité (Crédit : Présidence de la Polynésie française)

Cette session, dédiée tout spécialement à l’outre-mer, a donné lieu à la présentation par Maurice Yune d’un diaporama expliquant et argumentant la politique du gouvernement de la Polynésie française en matière de préservation de l’environnement en général, mais plus particulièrement en matière de sauvegarde de la biodiversité. Cette présentation a été conduite en présence de Fabienne Allag-Dhuisme, vice-présidente du Comité national de la biodiversité.

Cet exposé, intitulé « La gestion de la biodiversité en Polynésie française » avait pour propos, après une présentation des caractéristiques géographiques très particulières du Pays, de rappeler l’historique des efforts ayant été menés depuis près de 70 ans pour protéger la faune et la flore terrestres et marines polynésiennes, mais surtout de présenter les concepts et actions déjà mis en œuvre et les projets à concrétiser en ce début du XXIème siècle.

De gauche à droite, la députée Maina Sage, Jean Jacques Pourteau, délégué des outre-mers à l’Agence française de la biodiversité. (Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)

Ainsi, Maurice Yune a dressé la liste des mesures déjà entrées en vigueur et de celles envisagées à court et moyen terme. C’est en partant du Rahui, une tradition ancestrale de préservation de la ressource halieutique, qu’il a évoqué l’outil original imaginé sur le site de Teahupoo : une aire marine protégée dont la gestion inclut aussi en les adaptant à notre temps, les usages traditionnels en la matière tels que le Rahui.

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Le représentant du Pays a également évoqué le classement, par le gouvernement polynésien, de la zone économique exclusive sous statut d’aire marine gérée, sous l’appellation « Tainui Atea ». Il a terminé son propos en soulignant le soin apporté à une définition claire de ces nouveaux concepts afin que la population des archipels, loin d’y voir des interdits brutaux, les considère comme des mesures de préservation d’une ressource aussi précieuse que vulnérable.

Les 10 ans du Grenelle de la mer, en présence de la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne. (Crédit photo : Présidence de la Polynésie française)

L’après-midi de ce même jour, Maurice Yune a participé à la réunion du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML), réunion conduite en présence de la Secrétaire d’État auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire, Brune Poirson.

La réunion a notamment consisté en un large échange entre les participants concernant le bilan des mesures par les comités interministériels de 2017 et 2018. Les participants  du CNML ont par ailleurs examiné le document cadre sur la recherche entamée en vue de contribuer à la décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030) et à la programmation européenne dans ce domaine. Au terme de cette réunion, les 10 ans du Grenelle de la mer ont été célébrés en présence des représentants de l’outre-mer et de la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne.

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